Élections européennes
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Européennes 2024: Raphaël Glucksmann hué à son arrivée au débat organisé par Libération

Raphaël Glucksmann, tête de liste du PS et de Place Publique aux élections européennes, le 24 mars 2024

Raphaël Glucksmann, tête de liste du PS et de Place Publique aux élections européennes, le 24 mars 2024 - VALENTINE CHAPUIS / AFP

La tête de liste PS-Place publique aux élections européennes a été accueilli sous les huées et les applaudissements ce jeudi 2 mai lors du grand oral organisé par Libération, après avoir été vivement pris à partie lors d'une manifestation du 1er mai.

Un accueil mitigé. Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux élections européennes, a été accueilli sous les applaudissements mais aussi de nombreuses huées ce jeudi 2 mai au grand oral organisé par Libération à La Sorbonne avec Léon Deffontaines du parti communiste, Manon Aubry de La France insoumise, Marie Toussaint des écologistes, François-Xavier Bellamy des Républicains et Clément Beaune, porte-parole de la liste Renaissance.

Sur les images diffusées sur X (ex-Twitter) par un journaliste de l'AFP, l'arrivée du candidat sur l'estrade a donné lieu à des huées d'une partie de l'assemblée. Il précise aussi que Raphaël Glucksmann est reparti sous "des applaudissements nourris".

Le candidat pris à partie lors du 1er mai

Ces huées interviennent au lendemain de la manifestation du 1er mai au cours de laquelle le candidat socialiste a été violemment pris à partie à Saint-Etienne par quelques dizaines de militants. Après avoir été exfiltré du cortège stéphanois sous des jets de peinture et de canettes, aux cris de "Glucksmann casse-toi", Raphaël Glucksmann a pointé des "énergumènes" appartenant à LFI.

Une affirmation dénoncée par Mathilde Panot, qui a affirmé sur Franceinfo que le candidat "a menti" et dénoncé une "manoeuvre politicienne" de son adversaire après "un incident qu'il monte lui-même en épingle pour accuser les Insoumis".

Raphaël Glucksmann a refusé d'accéder à la demande de Jean-Luc Mélenchon qui lui demandait de s'excuser. "Je suis agressé par des militants radicaux et violents issus des Jeunesses communistes et de LFI et c'est moi qui devrait m'excuser?" a réagi Raphaël Glucksmann ce jeudi sur France 5. "Eh bien je ne m'excuserai pas. Et je veux dire à ces gens qui brutalisent le débat public qu'ils ne nous impressionnent pas", a-t-il ajouté.

Face à l'assistance de la Sorbonne, dans le cadre du rendez-vous organisé par Libération, le candidat soutenu par le Parti socialiste est revenu sur la question du conflit au Proche-Orient. "Depuis le 7 octobre, je n'ai pas bégayé pour condamner les attentats terroristes du Hamas. Et je n'ai pas bégayé non plus pour condamner les crimes de l'extrême droite israélienne au pouvoir", a-t-il assuré.

Emilie Roussey avec AFP