Viol dans un lycée de La Rochelle: les tests ADN sont négatifs
La justice en attendait beaucoup. Mais l'analyse de 539 prélèvements ADN pour tenter d'identifier le violeur d'une jeune fille dans un lycée de La Rochelle n'a rien donné. "Les prélèvement massifs sont tous négatifs", a déclaré mercredi le procureur de la République, Isabelle Pagenelle.
L'agression sexuelle s'était produite en septembre 2013 dans les toilettes de l'établissement, un lycée privée de La Rochelle. La scène avait eu lieu dans le noir et la victime n'avait pas vu son agresseur. Mais un profil ADN avait pu être établi sur ses vêtements.
Les prélèvements, effectués sur 539 personnes de sexe masculin présentes dans l'établissement, ont été effectués à la mi-avril. Une mesure d'ampleur que les forces de l'ordre prennent très rarement en milieu scolaire.
D'autres prélèvements à analyser
Le procureur a néanmoins précisé mercredi que des prélèvements restaient à analyser. Elle n'a pas souhaité apporter d'autres détails sur ceux-ci, réalisés en dehors de cette campagne. Elle a également insisté sur le fait que d'autres prélèvements devaient être effectués.
Pour Isabelle Pagenelle, la campagne n'a néanmoins pas été inutile: "elle a permis de faire rebondir l'enquête sur d'autres pistes, et aussi de réduire le nombre de suspects", a déclaré la magistrate. "Cela nous permet de nous intéresser aux gens qui auraient pu être là de façon illégitime."