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Police-Justice

Sainte-Soline: un manifestant jugé pour violences condamné à 10 mois de prison

Des affrontements entre militants anti-bassines à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, et forces de l'ordre, le 25 mars 2023

Des affrontements entre militants anti-bassines à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, et forces de l'ordre, le 25 mars 2023 - Thibaud MORITZ / AFP

L'homme de 42 ans était jugé pour des violences à l'encontre des gendarmes lors de la manifestation contre les mégabassines à Sainte-Soline. 4 autres hommes interpellés mardi seront jugés en juillet.

Un homme de 42 ans jugé ce jeudi pour des violences à l'encontre des gendarmes lors de la manifestation contre les mégabassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) a été condamné à dix mois de prison et écroué, selon le parquet.

Quatre autres hommes âgés de 25 à 27 ans, interpellés mardi, comme le premier, pour des faits survenus fin mars lors de cette manifestation, seront jugés quant à eux le 27 juillet.

Les cinq mis en cause avaient été placés en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Poitiers chargés des enquêtes ouvertes après des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Deux d'entre eux, déjà condamnés dans le passé, ont été déférés jeudi matin en vue d'une comparution immédiate.

Interdiction de séjour dans les Deux-Sèvres

Le premier, âgé de 42 ans, poursuivi pour avoir jeté des pierres sur les gendarmes chargés de protéger la réserve d'eau destinée à l'irrigation agricole de Sainte-Soline les 25 et 26 mars, a été condamné à dix mois de prison et écroué dans la foulée.

Sa peine est assortie notamment d'une interdiction de séjour dans les Deux-Sèvres pendant cinq ans et d'une privation du droit d'éligibilité pendant cinq ans.

4 autres suspects jugés le 27 juillet

Le second, âgé de 27 ans, a demandé un délai pour préparer sa défense. Il est suspecté d'avoir "fait partie des groupes actifs de la manifestation ayant pour objectif de dégrader la réserve de substitution (...) et de commettre des violences sur les militaires de la gendarmerie". La justice lui reproche aussi d'avoir inscrit "ACAB" (all cops are bastards: tous les flics sont des bâtards) sur un des camions qui a brûlé et d'avoir "sciemment recelé une veste de gendarmerie volée dans un des camions".

Il sera jugé le 27 juillet aux côtés des trois autres suspects, âgés de 25, 26 et 27 ans. L'un est suspecté d'avoir "participé à un groupement formé en vue de la préparation de violences" contre des personnes ou des biens, les deux autres pour "recel de vol aggravé".

L.D. avec AFP