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Police-Justice

Rennes: un employé de la SNCF soupçonné d'être à l'origine d'une alerte à la bombe à la gare

Une fausse alerte à la bombe a impacté le trafic ferroviaire à Rennes, ce dimanche matin. (Photo d'illustration)

Une fausse alerte à la bombe a impacté le trafic ferroviaire à Rennes, ce dimanche matin. (Photo d'illustration) - Stéphane de Sakutin - AFP

Près de 300 passagers ont été impactés, ce dimanche, par une fausse alerte à la bombe près de la gare de Rennes.

Une mauvaise blague. Ce dimanche matin, une alerte à la bombe a paralysé pendant près de deux heures le trafic ferroviaire de la gare de Rouen. C'est l'appel téléphonique d'un homme, aux alentours de 9h20, indiquant qu'un engin explosif se trouvait sous le pont Saint-Hélier, près de la gare, qui a tout déclenché. Les services de police et des militaires de la force Sentinelle ont alors été immédiatement mobilisés. 

Mais, comme le rapporte Ouest-France, la fausse alerte est à l'origine d'un cheminot, vraisemblablement en état d'ivresse, qui ne voulait pas rater son train. Interpellé à la gare il a été placé en garde à vue au commissariat où il se trouvait toujours en début d'après-midi.

Neuf trains immobilisés

Selon le quotidien, la SNCF devrait porter plainte pour fausse alerte mais également ouvrir une enquête interne à l'encontre de ce salarié. Sur le plan pénal, il risque une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison et jusqu'à 30.000 euros d'amende.

Au moins neuf trains ont été immobilisés, selon France Bleu, et près de 300 passagers ont été impactés par cette fausse alerte. 

Clément Boutin