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Lot-et-Garonne: un homme avoue le meurtre d'une femme tuée de 28 coups de couteau

La police judiciaire de Seine-Saint-Denis (illustration).

La police judiciaire de Seine-Saint-Denis (illustration). - AFP

Si l'homme de 49 ans, une "connaissance de la victime", a reconnu le meurtre, il n'a pas donné d'explications sur sa motivation et sur les conditions exactes de son passage à l'acte.

Un homme, âgé de 49 ans a reconnu, ce jeudi, être l'auteur du meurtre de la femme, retrouvée morte à Sainte-Maure-de-Peyriac (Lot-et-Garonne), dimanche 1er octobre, a fait savoir le procureur de la République d'Agen, Olivier Naboulet, dans un communiqué de presse que BFMTV a pu consulter. Mis en examen, l'individu a été placé en détention provisoire.

Dimanche 1er octobre, le corps d'une femme de 46 ans a été retrouvé, lardé de 28 coups de couteau, sur le haut du corps, dans la petite commune nommée Sainte-Maure-de-Peyria, par son compagnon et l'une de ses voisines. Elle se trouvait dans son véhicule, devant son domicile, a précisé le procureur d'Agen.

"Une connaissance de la victime"

Malgré les premières investigations, impossible de déterminer l'horaire du décès de la victime. Par ailleurs, plusieurs éléments laissent penser aux enquêteurs "que la victime n'a pas été tuée sur place (dans le véhicule), ni à son domicile", a ajouté Olivier Naboulet.

Deux jours plus tard, les enquêteurs interpellent une "connaissance de la victime" et le placent en garde à vue. Il s'agit d'un homme de 49 ans, résidant aux alentours de la commune de Nérac (Lot-et-Garonne). L'individu est déjà connu des services de justice pour des faits de conduite sous alcool en 2012 et une affaire plus ancienne de recel provenant d'un vol.

Devant les enquêteurs, l'homme a reconnu les faits, mais n'a pas donné d'explications sur sa motivation et sur les conditions exactes de son passage à l'acte. Déféré jeudi matin au parquet d'Agen, il a été présenté à un magistrat instructeur, puis placé en détention provisoire. Il encourt une peine de 30 années de réclusion criminelle, a fait savoir le procureur de la République d'Agen.

Manon Aublanc