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Meurtre d'un entrepreneur de Seine-et-Marne: le suspect en fuite, ses parents écroués

Un badge de la police sur une veste (illustration)

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Un homme a été tué en Seine-et-Marne mercredi. Le principal suspect est toujours en fuite. Les parents du suspect ont été placés en garde à vue.

Un homme soupçonné du meurtre d'un entrepreneur de Seine-et-Marne, dont le corps a été retrouvé mercredi dans une voiture incendiée en forêt de Compiègne, est en fuite alors que ses parents ont été écroués samedi, a indiqué lundi à l'AFP le procureur de Melun.

Ce professionnel du BTP âgé de 41 ans a été "tué par arme à feu" le 29 août au soir, a expliqué le procureur Jean-Pierre Bourlès. "Il a ensuite été transporté en forêt de Compiègne et le véhicule dans lequel il était a été incendié", a-t-il ajouté, confirmant une information du Parisien.

Un désaccord sur la vente d'une entreprise

Un lien a été rapidement établi entre la découverte du corps calciné dans le coffre d'une voiture, mercredi après-midi dans l'Oise, et le signalement pour disparition inquiétante dressé le matin même par l'épouse de la victime, à une centaine de kilomètres plus au sud.

Selon le parquet de Melun, c'est sur la commune de Salins, petit village de Seine-et-Marne, à "un endroit où il avait un chantier", que l'entrepreneur a été tué.

"La victime a vendu sa société à un tiers et c'est le fils de ce tiers qui aurait tué la victime et a disparu dans la nature", a indiqué Jean-Pierre Bourlès, qui suspecte "un désaccord sur la vente de l'entreprise".

Les parents mis en examen

Le suspect, né en 1992, est activement recherché par les forces de l'ordre et fait l'objet d'un mandat d'arrêt.

Son père et sa mère, placés samedi en détention provisoire, ont été mis en examen pour "non-empêchement d'un crime contre l'intégrité physique, recel de cadavre et modification d'une scène de crime".

Les locaux de la SARL dont la victime avait, selon les annonces légales, vendu l'intégralité de ses parts en mars, ont été perquisitionnés et placés sous scellés, rapporte Le Parisien.

T.N. avec AFP