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Police-Justice

L'Etat vient au secours de Néo Sécurité

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L'Elysée a annoncé ce jeudi que l'Etat était prêt à faire «un effort financier supplémentaire» pour sauver Néo Sécurité. L'entreprise, qui emploie 5.000 personnes, est en cassation de paiement. «De nouveaux investisseurs sont pressentis» selon le ministre du Travail Xavier Bertrand.

L’Elysée vient au secours de Néo sécurité. La présidence a assuré ce jeudi que l'Etat est disposé à faire un « effort financier supplémentaire » pour sauver les 5 000 emplois et assurer la pérennité de l'activité du groupe en échange d'un « plan d'amélioration de la gestion » de l'entreprise. « L'Etat mettra tout en œuvre pour assurer la pérennité des emplois et des activités de l'entreprise », a assuré l’Elysée dans un communiqué publié au lendemain d'une rencontre entre les syndicats de Neo Sécurité et le secrétaire général de l'Elysée, Xavier Musca.
De son côté, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a affirmé que de nouveaux investisseurs sont « pressentis » pour la société. Le groupe suédois Securitas, numéro un européen des services de sécurité, pourrait en faire partie : il s'est engagé, avec d'autres entreprises du secteur, à « examiner dès les prochains jours une offre de reprise » de Neo Sécurité, a annoncé jeudi le cabinet du ministre de l'Industrie Eric Besson.

De nouveaux investisseurs « pressentis »

. Le groupe Neo Sécurité « a déjà été beaucoup aidé. Il avait des dettes vis-à-vis de l'Etat » et « l'Etat n'a pas demandé le paiement de ces dettes pour ne pas fragiliser la société », a expliqué le ministre ce jeudi sur LCI. Selon lui, « il faut des améliorations dans la gestion » de cette société, « il faut une meilleure discussion avec les représentants du personnel et il faut aussi de nouveaux investisseurs et sur ces trois points on avance », a-t-il dit.

L’avenir de Néo sécurité se jouera 3 jours avant le 2nd tour

Le numéro deux français de la sécurité, qui compte 5.000 salariés, s'est déclaré mardi en cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Paris. Une décision est attendue pour le 3 mai, trois jours avant le second tour de la présidentielle. La restructuration envisagée au moment de la reprise ayant pris du retard, Neo Sécurité avait été placé en procédure de sauvegarde en mars 2011.

La Rédaction