"J'en veux à ce groupe d'individus": victime d'un tir de LBD, Hedi dit ne pas en vouloir "à l'ensemble des policiers"

Le jeune homme de 22 ans accuse des policiers de l'avoir passé à tabac et laissé pour mort dans une rue de Marseille, dans la nuit du 1er au 2 juillet.

Une vie mise entre parenthèses. Invité ce lundi sur BFMTV, Hedi, ce jeune homme de 22 ans qui accuse quatre policiers de la BAC de l'avoir passé à tabac et laissé pour mort à Marseille début juillet, se dit "heureux d'être là" malgré les graves blessures dont il a été victime.

"La police est importante"

Interrogé sur son ressentiment envers la police après son agression, Hedi le rappelle, "des violences policières il y en a toujours eu, depuis la nuit des temps."

Toutefois, il l'assure n'en vouloir "en aucun cas à l'ensemble des policiers."

"C'est important de dire que la police est importante en France, s'ils n'étaient pas là, ce serait un grand bordel. J'en veux à ce groupe d'individus qui se sont permis ce qu'ils n'auraient pas dû faire. J'espère qu'ils regrettent, qu'ils ont réfléchi", ajoute-t-il.

Quant au soutien affiché par ses supérieurs hiérarchiques au policier porter du LBD, placé en détention provisoire dans ce dossier, le jeune homme estime que "c'est décevant."

"Un citoyen français lambda serait déjà en prison et on n'en parlerait plus, je pense qu'ils ont tort, mais ça reste à leur prouver, ils ont besoin de voir et entendre ce qui s'est passé, il y a certains moutons noirs à écarter du troupeau", insiste-t-il.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV