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Police-Justice

Émeutes: 3625 personnes placées en garde à vue ces six derniers jours en France

Les policiers déployés dans les rues de Marseille ce samedi soir au 5e jour des émeutes après la mort du jeune Nahel.

Les policiers déployés dans les rues de Marseille ce samedi soir au 5e jour des émeutes après la mort du jeune Nahel. - AFP

Plus de 3600 individus ont été placées en garde à vue et 380 incarcérés au cours de ces six derniers jours en France dans le cadre des émeutes liées à la mort du jeune Nahel, 17 ans.

Les émeutes qui secouent la France depuis une semaine ont donné lieu à 3625 gardes à vue dont 380 incarcérations au cours de ces six derniers jours, a-t-on appris du ministère de la Justice ce mardi. Parmi ces gardés à vue, 1124 étaient des mineurs.

Selon nos informations, ces gardes à vue ont donné lieu à 990 défèrements, dont 480 comparutions immédiates. Ce chiffre devrait continuer à évoluer dans les prochains jours, puisque certaines gardes à vue sont toujours en cours et devraient donner lieu à de nouveaux déferements.

Le nombre d'interpellations en baisse

Les premières émeutes nocturnes ont éclaté mardi 27 juin, quelques heures après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre. Heurts avec les forces de l'ordre, incendies de mairies, écoles, commissariats et pillages de magasins se sont multipliés à travers la France, culminant avec l'attaque du domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne, avant une décrue nette ces deux dernières nuits. Aucun incident majeur n'était signalé mardi en milieu de soirée.

Le dispositif nocturne des jours précédents, soit un effectif maximal de 45.000 policiers et gendarmes, a été maintenu dans la nuit de lundi à mardi, sans incidents majeurs recensé dans la soirée. Le nombre d'interpellations en Île-de-France a baissé lundi soir, comme lors des nuits précédentes: 17 à 23h30 contre une quarantaine la veille et plus de 400 jeudi dernier.

Cécile Ollivier et Jeanne Bulant