Drones à Paris: les auteurs toujours pas identifiés
Centrales nucléaires, bases militaires ou encore l’Elysée… Depuis plusieurs mois, une vingtaine de drones ont survolé des sites sensibles en France. Au lendemain du survol de drones sur plusieurs points sensibles de Paris, les autorités semblent débordées: aucune interpellation, pas la moindre piste… Ces drones restent un mystère.
"C’est la gendarmerie, déjà chargée de toutes les enquêtes pour les survols de centrales nucléaires, qui doit trouver les pilotes, explique Cécile Ollivier, spécialiste police justice BFMTV. Donc on envoie des patrouilles, on mobilise… On essaye avec la vidéo surveillance, mais cela n’a rien donné…"
Difficiles à repérer
Petits et rapides, ces engins volent à très basse altitude: 100 à 150 mètres du sol. En conséquence, ils échappent totalement aux radars. Difficiles à repérer donc, et quasiment impossibles à neutraliser, surtout au-dessus des villes, dans les zones très peuplées.
"Si on tire sur le drone, et que l’engin tombe sur une école maternelle, on risque d’avoir quelques protestations légitimes, détaille Christophe Naudin, spécialiste de la sûreté aérienne. Effectivement, l’Etat n’a pas tout à fait tous les moyens de réagir."
Risques d'attentats des futurs drones
L’Etat va devoir trouver rapidement une parade, car ces engins sont de plus en plus perfectionnés. La prochaine génération sera capable de transporter des charges d’explosif et pourrait donc être utilisée pour commettre des attentats.