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"Booba n'est pas un lanceur d'alerte": Magali Berdah salue la mise en examen du rappeur pour cyberharcèlement

Au lendemain de la mise en examen pour "harcèlement moral aggravé" du rappeur Booba, la fondatrice de l'agence d'influenceurs Shauna Events a assuré sur BFMTV que sa vie a été "menacée depuis maintenant 16 mois". Lui se défend, se présentant comme "un lanceur d'alerte" contre "les influvoleurs".

"J'ai été mise sur un bûcher vivant à brûler." Invitée de BFMTV ce mardi soir, la femme d'affaires Magali Berdah s'est dite "soulagée" de la mise en examen pour "harcèlement moral aggravé" à son encontre.

"Booba n'est pas lanceur d'alerte. Il m'a harcelée personnellement et ensuite il a trouvé une parade pour justifier ses actes", a lancé la fondatrice de l'agence d'influenceurs Shauna Events.
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L'artiste s'est en effet lancé, depuis plusieurs mois, dans une croisade contre ceux qu'il appelle les "influvoleurs", dénonçant de multiples arnaques à l'encontre des internautes. Dans sa ligne de mire depuis mai 2022, Magali Berdah, cible d'attaques personnelles et de vidéos. Selon un communiqué publié sur son compte X ce mardi matin, "à aucun moment, [il] n'[a] cherché à harceler ou menacer quiconque".

"J'ai peur pour mes enfants"

La mise en examen de Booba fait suite à de nombreuses plaintes de la part de Magali Berdah, qui a accueilli la nouvelle comme une "immense victoire". Sur le plateau de BFMTV, elle a voulu snesibiliser sur le "drame" qu'est le cyberharcèlement.

"J'ai peur pour mes enfants", a-t-elle lancé, mentionnant un échange où elle a dû "supplier" le rappeur d'arrêter face aux nombreuses menaces de mort reçues en ligne. "Il a répondu: 'Au plus tu agonises, au plus ca m'excite.'"

"J'ai l’impression de me faire massacrer de coups tous les jours du matin au soir, a-t-elle déploré. J'aurais préféré qu’il m’attrape physiquement une fois pendant 15 minutes, qu'il me mette des coups physiquement, qu’il m’oublie et me laisse tranquille."

Outre l'instruction visant Booba, 28 personnes vont être jugées entre novembre et janvier devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement aggravé, menaces de mort ou encore menaces de crime à l'encontre de Magali Berdah.

Théo Putavy