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Police-Justice

Attaque à Marseille: les cinq personnes entendues relâchées

Policier devant la gare Saint-Charles. (photo d'illustration)

Policier devant la gare Saint-Charles. (photo d'illustration) - AFP

Cinq personnes étaient entendues par la police sous le régime de la garde à vue dans le cadre de l'enquête ouverte après qu'un homme a tué deux jeunes femmes à la gare Saint-Charles de Marseille dimanche. Elles ont été relâchées ce vendredi.

Les cinq personnes entendues depuis mardi, sous le régime de la garde à vue, dans le cadre de l’enquête sur l’attaque à la gare Saint Charles, dans laquelle deux jeunes femme ont été assassinées, ont été relâchées ce vendredi. 

Ces cinq personnes avaient été interpellées mardi lors d'une perquisition. Selon nos informations de mardi, les enquêteurs les soupçonnaient d'avoir pu apporter un soutien matériel (l'hébergeant ou l'aidant à trouver un logement) et financier. Le sac noir, que l'assaillant portait samedi soir à son arrivée à Marseille, avait été découvert sur les lieux de la perquisition. 

Les quatre hommes, âgés de 32 à 56 ans, et la femme, âgée de 35 ans, ont été relâchés "en l'absence d'éléments incriminants à ce stade", a précisé une source judiciaire à l'Agence France Presse. 

La personnalité de l'assaillant toujours obscure

Dimanche, un ressortissant tunisien avait tué au moyen d'un couteau Laura et Mauranne, de cousines âgées de 20 ans, avant de se jeter sur une patrouille de l'opération Sentinelle et d'être abattu.

Les analyses toxicologiques ont mis en évidence des traces de cocaïne dans son sang. Elles montrent aussi que le suspect était sous l'emprise du cannabis.

Ce jeudi, le Premier ministre tunisien, Youssef Chahed, a indiqué que l'assaillant, un homme de 29 ans, n'avait pas de lien avec Daesh ni avec des groupes jihadistes en général, ou à tout le moins qu'aucune preuve allant en ce sens n'avait été relevée: "L'enquête est en cours, nous n'avons pas vraiment de liens aujourd'hui ou de preuve qui prouve l'attachement, quand cette personne était en Tunisie, avec des groupes terroristes ou Daech".

Les proches du criminel l'ont décrit comme un toxicomane et non comme un islamiste. 

R.V., avec Sarah-Lou Cohen