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Police-Justice

Agression de policiers à Champigny: 11 personnes mises en examen

C'est ici que la policière avait été agressée.

C'est ici que la policière avait été agressée. - THOMAS SAMSON / AFP

Onze personnes ont été mises en examen ce jeudi dans le cadre de l'enquête sur l'agression d'une policière en marge d'une soirée du Nouvel an à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne.

Onze personnes soupçonnées d'avoir participé à la violente agression d'une policière en marge d'une soirée de Nouvel an à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) ont été mises en examen ce jeudi auprès du parquet de Créteil.

Parmi ces dix hommes et une femme âgés de 16 et à 20 ans, six sont accusés d'avoir roué de coups la policière, un d'avoir filmé la scène, une de l'avoir diffusée, et trois de ne pas être être intervenus.

Une quinzième personne toujours recherchée 

Les six hommes qui ont frappé la policière ont été placés en détention provisoire, ainsi que l'homme qui a filmé la scène. Les autres ont été placés sous contrôle judiciaire. La procureure Laure Beccuau avait annoncé lors d'une conférence de presse plus tôt dans la journée l'ouverture d'une information judiciaire, affirmant que l'enquête se poursuivait et que tous les mis en cause n'avaient pas été retrouvés. Quatorze personnes avaient été interpellées mardi matin en région parisienne et dans l'Eure. Trois d'entre elles ont été relâchées à l'issue de leur garde un vue. Une quinzième personne, que les enquêteurs soupçonnent d'avoir participé à l'agression, n'a pas pu être interpellée à son domicile et est toujours recherchée.

La nuit du Nouvel an à Champigny-sur-Marne, deux policiers arrivés en renfort avaient été pris à partie en marge d'une soirée non autorisée qui avait dégénéré. Les images de la gardienne de la paix de 25 ans, rouée de coups au sol, avaient fait le tour des réseaux sociaux et provoqué l'indignation. Un peu plus loin, son supérieur, un capitaine de 48 ans, avait eu le nez fracturé par un coup de poing au visage. L'enquête n'a pour l'instant pas permis de retrouver ses agresseurs.

R.V. avec AFP