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Police-Justice

Affaire Merah : deux hommes arrêtés dans l'enquête sur les complicités

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Selon nos informations, il s'agit de deux hommes âgés de 29 et 30 ans, proches du frère de Mohamed Merah et du milieu salafiste.

Deux hommes ont été transférés mercredi matin, selon nos informations, au siège de la DCRI à Levallois-Perret pour être entendus dans l’enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier Mohamed Merah, le tueur au scooter de Toulouse et Montauban. En matière antiterroriste, la garde à vue peut durer jusqu'à six jours.

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Agés de 29 et 30 ans, les deux hommes ont été interpellés mardi à l'aube par la Sous-direction anti-terroriste et la Direction centrale du renseignement intérieur à Toulouse dans le quartier du Mirail où les frères Merah, Mohamed et son frère Abdelkader mis en examen pour complicité dans les tueries, entretenaient de solides relations.

"D'autres complicités"

Les enquêteurs cherchent à savoir si Mohamed Merah, qui a tué sept personnes entre le 11 et le 19 mars à Toulouse et Montauban, a bien agi seul comme il l'avait affirmé aux policiers lors du siège de son appartement qui devait s'achever par sa mort le 22.

Pour l'avocat des familles des victimes de Merah, il est évident que des complicités existent. "Nous savons que d’autres complicités ont dû avoir lieu pour permettre de préparer et de commettre le crime" a affirmé mercredi matin sur BFMTV Maître Klugman.

La piste salafiste

Les deux hommes seraient des proches d'Abdelkader Merah et d'une autre personne, membre de la communauté d'Artigat, une communauté, située dans l'Ariège, qui aurait des liens avec la mouvance salafiste.

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Des femmes voilées entendues

Mardi, des femmes voilées ont été entendues en tant que témoins par la SDAT à Toulouse.

Ces interpellations sont intervenues la veille de la réception des familles des victimes du tueur au scooter par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui a jugé mardi que "la fameuse thèse du loup solitaire ne (tenait) pas pour Merah".

Au mois de décembre, un homme appartenant à la communauté des gens du voyage et son ex-compagne avaient été arrêtés par la police dans le cadre de l'affaire.