Affaire Karine Esquivillon: pourquoi les enquêteurs penchent pour la thèse de la préméditation

Les enquêteurs doutent de la version du mari, qui dit avoir accidentellement tué sa femme alors qu'il nettoyait une arme à feu.

Des aveux décisifs. Aux dernières heures de sa garde à vue, Michel Pialle, le mari de Karine Esquivillon, disparue depuis le 27 mars dernier, a admis au cours de la nuit dernière avoir tué celle avec qui il vivait encore, mais dont il était séparé depuis plusieurs années.

Les doutes des enquêteurs

Selon lui, sa mort est accidentelle, et est intervenue alors qu'il nettoyait une arme à feu. Cependant, plusieurs zones d'ombre demeurent et doivent encore être éclairées par les enquêteurs, qui doutent de la version de l'homme.

Lors des investigations, ils ont notamment découvert que le SMS censé justifier son départ volontaire envoyé le 27 mars du portable de Karine Esquivillon vers le portable de Michel Pialle avait déjà été envoyé une première fois le 14 mars avant d'être effacé du portable de Karine. De fait, les enquêteurs penchent plutôt vers la thèse de la préméditation.

Comme le mari l'avait auparavant dit, Karine Esquivillon a été vue pour la dernière fois le 27 mars à 16h30 à leur domicile situé à Maché, d'où elle serait partie avec plusieurs affaires. Jusqu'au 31 mars, et toujours selon Michel Pialle, des SMS ont été envoyés depuis le portable de Karine Esquivillon. Ils seraient essentiellement adressés à leur fille.

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15:07

Ce vendredi, aux alentours de 2h du matin, les aveux de ce dernier ont conduit au départ un convoi de sept véhicules a quitté la gendarmerie de La Roche-sur-Yon, où était interrogé le mari, pour se rendre dans une zone à environ une dizaine de kilomètres du domicile de l'homme. C'est là que le corps de Karine Esquivillon a été retrouvé.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV