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Procès intenté au "Daily Mirror": l'audience est levée, elle reprendra jeudi matin

Le prince Harry arrive à la Haute Cour de justice de Londres, le 7 juin 2023

Le prince Harry arrive à la Haute Cour de justice de Londres, le 7 juin 2023 - Adrian Dennis - AFP

Harry se présente de nouveau ce mercredi à la Haute Cour de Londres pour répondre aux questions de l'avocat du "Daily Mirror", dans le procès intenté par le prince au tabloïd.

L'ESSENTIEL

  • Le prince Harry doit témoigner ce mercredi à Londres contre le Daily Mirror, accusé de piratage de messageries téléphoniques. Écouter le podcast
  • Il s'agit de sa deuxième journée de témoignage, après celle de mardi. Le duc de Sussex a été mis en difficulté par les questions de l'avocat de la défense, Andrew Green. L'échange doit reprendre ce mercredi. Lire l'article
  • Le prince Harry convoqué dès lundi ne s'était pas présenté, car il célébrait le deuxième anniversaire de sa fille Lilibet. Lire l'article

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L'audience est levée pour aujourd'hui. L'interrogatoire de Jane Kerr par l'avocat du prince Hary reprendra demain.

Jane Kerr reste sur la même posture

À nouveau, David Sherborne interroge Jane Kerr sur ses contacts. Le journaliste Nick Pisa, l'agence Splash News... Comme à chaque fois elle répond qu'elle pensait qu'ils récoltaient leurs informations de manière légale et n'avaient pas de raison de leur demander.

Jane Kerr botte en touche

David Sherborne demande à Jane Kerr pourquoi elle 'na jamais demandé à ses interlocuteurs, qui lui fournissaient des informations personnelles sur des personnalités, travaillaient de manière légale pour les obtenir.

"Je n'avais pas de raison de le faire", déclare-t-elle, comme le rapporte Sky News. "Je 'navais aucune raison d'être suspicieuse."

Un détective privé non cité dans la déposition écrite

David Sherborne évoque maintenant un autre détective privé, Coleman Green, et assure que Jane Kerr a fait appel à ses services mais ne l'a pas cité dans sa déposition.

"Vous signez une déposition dans laquelle vous dites n'avoir jamais fait appel à un détective privé qui a obtenu des informations illégalement", déclare-t-il. "Mais comment pouvez-vous signer la déposition si vous n'êtes pas sûre de quels détectives vous avez contactés?"

La journaliste assure n'avoir jamais consciemment utilisé des informations obtenues illégalement par un détective.

"Vous vous moquiez bien de savoir si elles avaient été obtenues légalement"

David Sherborne interroge Jane Kerr sur le détective privé Franco Rey, qui jouait les indics pour les médias britanniques en leur fournissant des données personnelles sur des personnes sans le consentement de ces dernières. Elle assure ne pas se souvenir de lui.

"Vous vous moquiez bien de savoir si elles avaient été obtenues légalement ou illégalement, n'est-ce pas?" demande David Sherborne. La journaliste conteste.

Interrogatoire tendu

Le Guardian décrypte que David Sherborne, l'avocat de Harry, tente de faire dire à Jane Kerr qui lui a demandé de travailler avec une agence de détectives privés.

L'ancienne rédactrice en chef du service royauté du Daily Mirror évite la quesiton avant de donner des noms de personnes qui travaillaient au Mirror.

Jane Kerr assure ne pas s'être procuré de factures de téléphone

"Absolument pas. Je n'ai jamais obtenu de facture de téléphone et n'en ai jamais vu une."

Souvenirs flous

La BBC relaie quelques informations de la déposition de Jane Kerr, sur des éléments bien précis évoqués précédemment au cours du procès.

En tout, elle dit ne pas se rappeler des sources de quatre des articles qu'elle a signés. Concernant celui dans lequel elle révélait que le prince Harry, alors adolescent, avait attrapé la mononucléose, elle écrit:

"Peut-être que cette information venait d'un membre de l'équipe de communication du prince... mais je ne m'en souviens pas."

Sur l'article de 2005 qui révélait que Chelsy Davy s'apprêtait à se séparer du prince Harry, elle déclare dans un premier témoignage ne pas se souvenir de la source, avant d'ajouter q'elle venait d'un journaliste indépendant.

Échange tendu

David Sherborne interroge Jane Kerr sur les détectives privés avec lesquels elle était en contact pour obtenir les numéros de téléphones de gens auxquels le Mirror souhaitait parler.

"Vous travailliez comme rédactrice en chef d'un journal national et vous vous comportez comme si vous n'aviez aucune idée de ce que vous faisiez à l'époque", attaque l'avocat, comme le rapporte la BBC.

"Je savais ce que je faisais, mais c'était il y a longtemps", répond la journaliste.

"Vous appeliez des gens, vous n'aviez aucune idée de ce qu'ils faisaient - ils vous fournissaient des numéros de téléphone comme par magie et vous n'avez jamais posé de questions", rétorque l'avocat. "Oui", répond simplement Jane Kerr.

"Des dizaines de paiements

David Sherborne pourusit son itnerrogaoitr en évoquant "des dizaines de paiements" du Mirror à des détectives privés.

Un oubli

Dans sa déposition, Jane Kerr a mentionné ses différents postes au Daily Mirror, sauf celui de rédactrice en chef adjointe du service royauté. Lorsque l'avocat lui demande pourquoi, elle répond qu'elle l'ignore.

Il s'en étonne, faisant remarquer que c'est l'une des premières informations qu'elle a msies en avant sur son profil, sur un site internet. "C'est le genre d'accomplissement dont on est sensé être très fier", souligne l'avocat.

Elle admet quy'elle aurait pu l'ajouter, mais qu'elle était restée concentrée sur son travail en tant que rédactirce et reporter.

Ce que l'on sait de la déposition de Jane Kerr

Dans sa déposition, Jane Kerr a assuré n'avoir jamais piraté de messagerie vocale, ni demandé de servcies illégaux à ses détectives privés, rapporte le Guardian.

Elle a par ailleurs écrit ne pas se souvenir de certaines des sources de ses articles, et insisté sur le fait que la plupart du temps, il s'agissait de rebonds sur des informations d'autres journaux ou de communications officielles de la famille royale.

"Je ne voulais pas venir"

Le Guardian rapporte que Jane Kerr a tenté d'échapper à son obligationd e fournir des éléments au tribunal la semaine passée, et a été forcée à honorer sa convocation par le juge.

"Madame Kerr, vous ne vouliez pas venir aujourd'hui n'est-ce pas?", lui demande David Sherborne. "Non, je n'en avais pas envie, répond-elle.

Le conseil du prince Harry déclare que la journaliste a fait appel à des détectives privés à 900 reprises au cours de ses années au Daily Mirror. Elle répond que cela faisait partie des missions de son poste.

Qui est Jane Kerr, qui succède à Harry à la barre des témoins?

Jane Kerr est l'ancienne rédactrice en chef adjointe royauté du Daily Mirror. Elle a signé 10 des 33 articles qui sotn au coeur de ce procès. Elle a été convoquée comme témoin par Mirror Groupe Newspapers, et sera interrogée par David Sherborne, l'avocat du prince Harry.

L'interrogatoire de Harry se termine, celui d'une ancienne journaliste du "Daily Mirror" commence

Après avoir répondu aux questions de l'avocat de la défense, puis celles de son propre avocat; Harry a quitté la barre des témoins. Comme le rapporte la BBC, il reste dans la salle pour assister à l'interrogatoire de Jane Kerr, ancienne journaliste royauté du Daily Mirror.

"Ça fait beaucoup"

Pour terminer son interrogatoire, l'avocat de Harry lui demande ce que cettez journée et demi de questions, durant laquelle il a dû se replonger dans ses moments les plus sombres avec la presse britannique, lui onrt fait ressentir.

Après une pause, le prince Harry répond "ça fait beaucoup" d'une voix qui semble se briser, comme le rapporte Sky News.

Expérience marquante

Harry rapporte un événément survenu avec un paparazzi. Il sortait d'un pub lorsqu'il a reconnu une voiture d'IKON Pictures qui l'attendait. Cette agence de photos savait toujours où il se trouvait et l'y attendait, si bien que l'équipe de sécurité de Harry et celle de WIlliam soupçonnaient "des activités illégales".

En reconnaissant la voiture, Harry en a fait part à sa sécurité.Peu après, la voiture est partie à grande vitesse et s'est faite pourchasser par une voiture de police., à laquelle l'agent d'IKON Pictures a tenté d'échapper.

"Ce n'est pas un comportement normal pour un paparazzi", déclare-t-il, expliquant que son équipe pensait qu'"un engin illégale se trouvait dans le véhicule".

Harry se défend de spéculer

L'avocat de Harry, David Sherborne, lui demande si comme l'a sous-entendu Andrew Green ses accusations portées contre le Daily Mirror sont de l'ordre de la spéculation. "Non", répond le duc de Sussex.

Harry se tourne alors vers le juge: "Toute ma vie, la presse m'a induit en erreur et couvert ses méfaits. ëtre assis ici, en sachant que la défense a toutes le spreuves en sa position, et que Green dise que je spécule... Je ne sais qu'en dire."

Harry déclare avoir trouvé un traceur sur la voiture de son ex-compagne

David Sherborne revient avec Harry sur l'une de ses déclarations de mardi. Le duc de Sussex avait accusé le journaliste indépendant et détective privé Mike Behr d'avoir placé un traceur sur la voiture de son ancienne compagne, Chelsy Davy, en Afrique du Sud.

"Comment l'avez-vous découvert?" demande l'avocat. "Parce nous l'avons trouvé", répond l'intéressé, ajoutant qu'il était arrivé "la même chose à un ami à Londres.

L'audience reprend après la pause déjeuner

Après une heure de pause, l'audience reprend. Après avoir été interrogé pendant une journée et demi par Andrew Green, avocat de Mirror Group Newparpers, le prince Harry va répondre aux questions de son propre avocat, David Sherborne.

L'audience est levée pour le déjeuner

La pause déjeuner démarre et durera une heure: les questions reprendront à 15 heures, heure française. Le prince Harry sera interrogé par David Sherborne, son avocat.

Le contre-interrogatoire s'arrête

Andrew Green, le redoutable avocat de Mirror Group Newspapers, et venu à bout des questions qu'il avait à poser au pricne Harry après une jorunée et demi d'interrogatoire.

Sa dernière question a été de demander au prince Harry de donner un exemple de message vocal qui aurait été pôur sûr piraté. La réponse a été vague "Je pense que le piratage de téléphone a commencé au Mirror Group."

De mystérieux "amis"

Le prince Harry est soupçonneux des attributions de citations à des "amis anonymes", dans les articles sur sa rupture avec Chelsy Davy. "À cette époque-là, ni elle ni moi ne partagions rien avec personne", déclare-t-il. De quoi alimenter ses accusations de piratage de messagerie vocale portées contre le Mirror Group Newspapers.

Le prince Harry en difficulté

Si les médias s'accordaient hier pour saluer le sang-froid de Harry, malgré les questions redoutables d'Andrew Green, l'atmosphère semble avoir changé ce mercredi. La journaliste de la BBC Jennie Bond déclare à Sky News que le duc de Sussex fait face "à une pression importante" et qu'il trouve celà "assez dur".

Un nouvel article étudié

Un nouvel article sur la rupture de Harry et Chelsy Davy est porté à l'attention du juge. Il y est question d'un "coup de téléphone ému" dans lequel Chelsy Davy aurait proposé à Harry une séparation d'essai.

Dans sa déposition, Harry a écrit que cet article contenait une citation d'une personne présentée comme un de leurs amis, qui déclarait qu'ils avaient besoin d'un temps séparé mais qu'ils reviendraient probablement l'un vers l'autre. Le prince déclare qu'à part leurs amis les plus proches, personne n'était au courant de leur séparation.

Il ajoute être d'autant plus suspicieux que l'autrice de l'article, Emily Nash, était connue pour sa propension à faire appel à une société de détectives privés.

Harry montre des signes de fatigue

Entre mardi et aujourd'hui, celà fait six heures que Harry est interrogé par Andrew Green. Selon Sky News, le duc de Sussex semble fatigué.

"Hourra, Harry s'est fait larguer"

L'audience se concentre désormais sur un article du Sunday Mirror intitulé "Hourra, Harry s'est fait larguer", sur sa rupture avec Chelsy Davy. "C'était un peu méchant", déclare le duc de Sussex.

Il indique qu'il ignore comment le journal aurait pu être au courant de sa rupture car le couple "n'en parlait pas", et ajoute que cet article donnait de nombreux détails sur l'endroit où il était sorti après la rupture et sur les gens avec qui il se trouvait:

"C'est encore un exemple d'une fois où les journalistes de l'accusé, ou les paparazzis qu'il a employés, avaient l'air de savoir exactement où je me trouvais pour y être en même temps et obtenir leurs photos."

Harry interrompt Andrew Green

Le prince Harry interrompt brièvement l'interrogatiire de l'avocat Andrew Green pour souligner que, dans un article du Mirror, il était fait référence à un escapade prévue par le prince et Chelsy Davy:

"C'est un exemple typique d'un article qui sort et qui révèle où je vais, avec qui, et qui a sans aucun doute encouragé tous les journalistes de l'époque à obtenir plus de détails."

Il assure par ailleurs ne pas avoir souvenir d'avoir vu ces informations publiées ailleurs. "Pardon d'avoir interrompu Monsieur Green"', conclut-il.

D'autres interrogatoires à venir

Le prince Harry "se débrouille beaucoup mieux" que certains ne le pensent, analyse la journaliste de Sky News Laura Bundock, en soulignant le calme qu'il réussit à garder depuis hier au grand soulagement de son équipe juridique.

Elle ajoute que bientôt commencera l'interrogatoire de Harry par son avocat, David Sherborne. Il posera ensuite ses questions à Jane Kerr, ancienne spécialiste royauté du Daily Mirror, dont le nom apparaît dans 10 des 33 articles soumis à la justice par le prince Harry.

"Souhaitez-vous que votre téléphone ait été piraté?"

Le prince Harry "ressentirait une injustice" si la cour ne reconnaissait pas que le Mirror Group Newspapers a piraté son téléphone, déclare-t-il.

"Souhaitez-vous que votre téléphone ait été piraté?", demande Andrew green. "Personne ne souhaite jamais que son téléphone ait été piraté".

Un article sur une dispute avec son ex, Chelsy Davy

L'audience se penche sur un article de 2006 qui relatait une sortie de Harry avec des amis dans une boîte de strip-tease. La publication rapportait que cette soirée aurait provoqué la colère de Chelsy Davy, compagne de Harry à l'époque.

"Une source haut placée raconte: 'Elle est devenue folle furieuse... elle a jeté son téléphone à terre, parce qu'elle était trop énervée pour parler.'", pouvait-on lire dans l'article.

"Les détails sur le moment et la longueur des appels sont tellement précis", déclare Harry devant le juge ce mercredi. "Rétrospectivement, il me semble probable que les journalistes de l'accusé aient eu accès à l'un de nos deux téléphones (...)."

Un précédent il y a près de 20 ans

Andrew Green évoque l'arrestation du journalsite Clive Goodman et du détective privé Glenn Mulcaire en 2006, accusés d'avoir piraté le téléphone de Harry pour News of The World. Selon lui, celà aurait dissuadé quiconque - et donc son client - de faire de même.

"Intérêt public"

Andrew Green s'attarde sur un article de 2005, qui rapportait que l'Académie militaire de Sandhurst avait exempté le prince Harry de course à pieds en raison d'une blessure. Il fait valoir que Clarence House avait communiqué sur cette blessure, dans un texte comprenant une citaiton de Harry lui-même.

Et de revenir sur des propos tenus hier par Harry pour expliquer que les infiormations relayées par le média sur sa vie n'étaient pas d'"intérêt public": Green lui demande si un prince recevant un traitement de faveur dans une école militaire constitue une information d'"intérêt public".

L'interrogatoire reprend

L'avocat de MGN Andrew Green a repris son interrogatoire d'hier, sur le même modèle: il prend un à un les articles du Mirror soumis à la juustice par le prince Harry, qui accuse le journal d'avboir piraté sa messagerie téléphonique pour avoir accès à des informations privées entre 1996 et 2010.

La presse tabloïd se délecte du procès

Au lendemain de la première journée de témoignage de Harry, de nombreux médias britanniques ont consacré leur première page au duc de Sussex.

Le Sun, propriété du News Group Newspaper - également poursuivi par Harry dans le cadre d'une autre procédure - a repris certains propos tenus par le prince hier, sur James Hewitt (un homme à qui une rumeur infirmée dpeuis prêtait la paternité de Harry) et Paul Burrell, ancien majordome de Diana, que Harry aurait traité de "merde à deux visages".

Le Daily Mail, également poursuivi dans une troisième procédure contre Associated Newspaper, s'en donne lui aussi à coeur joie. Faisant référence à l'interrogatoire redoutable de l'avocat Andrew Green, le média ironise sur l'interview très complaisante que le pricne et Meghan avaient accordé à Oprah Winfrey en 2021: "L'étreinte larmoyante d'Oprah a dû lui manquer!"

Le prince Harry vient de s'installer à la barre des témoins

Son témoignage va reprendre d'un instant à l'autre.

Harry arrive à la Haute Cour de Londres

Le prince Harry est arrivé peu après 11 heures à la Haute Cour de Londres pour sa deuxième journée de témoignage.

Comme le rapporte le Guardian, il a dit "bonjour" mais n'a répondu à aucune question des journalistes présents sur place, sortant d'une Land Rover noire pour se rendre directement à l'intérieur du bâtiment.

Un avocat de la défense pugnace

Andrew Green, conseil du Mirror Group Newspaper, interrogé Harry durant toute la journée de mardi. L'avocat a passé en revue tous les articles du Daily Mirror retenus par le juge et assailli le prince de questions dans le but de prouver qu'il n'existe pas de preuves tangibles de piratage de la messagerie vocale du prince Harry.

Rappel des faits

Avec ce procès contre Mirror Group Newspapers, société éditrice du "Daily Mirror'", le prince Harry souhaite prouver que le tabloïd a recueilli des informations sur lui de manière illégale, notamment en piratant ses messageries électroniques entre 1996 et 2010.

Plus globalement, sa prise de parole mardi a été l'occasion de dénoncer l'intrusion de la presse dans sa vie et de raconter sa souffrance depuis son enfance face aux articles écrits sur lui.

https://twitter.com/b_pierret Benjamin Pierret Journaliste culture et people BFMTV