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Procès intenté au "Daily Mirror": Harry quitte l'audience, qui reprendra demain

Le prince Harry quittant la Haute Cour de justice de Londres, mardi 6 juin en fin de journée

Le prince Harry quittant la Haute Cour de justice de Londres, mardi 6 juin en fin de journée - Daniel Leal - AFP

Le prince Harry est attendu ce mardi à la Haute cour de justice britannique pour témoigner dans le cadre d'une plainte contre un éditeur de tabloïd britannique, dernier épisode en date de ses démêlés avec la presse.

L'ESSENTIEL

  • Le prince Harry doit témoigner ce mardi contre le Daily Mirror, accusé de piratage de messageries téléphoniques. Lire l'article
  • Il était convoqué lundi, mais ne s'est pas présenté, car il célébrait le 2e anniversaire de sa fille Lilibet. Lire l'article
  • Il s'agit de la première apparition d'un membre de la famille royale à la barre depuis celle du futur Edouard VII en 1891 pour un procès en diffamation.

Ce direct est terminé

Un face-à-face courtois mais implacable: le prince Harry a été confronté pendant cinq heures à un interrogatoire ciselé, mené par l'avocat de l'éditeur d'un tabloïd britannique qu'il accuse de collecte d'informations illégales devant la justice britannique.

Son interrogatoire se poursuit demain.

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L'équipe de Harry se dit satisfaite de la journée

Sky News rapporte que l'équipe du prince Harry est satisfaite de sa prestation de la journée. La journaliste Laura Bundock note que le duc de Sussex a gardé son calme toute la journée malgré des questions difficiles et très précises de l'avocat du Mirror Group, Andrew Green.

L'audience est terminée, le prince Harry sera de retour demain

Le prince Harry a quitté la cour. Il sera de retour à la barre des témoins dès demain pour reprendre ce contre-interrogatoire. Entre temps, il lui a été demandé de ne pas parler des éléments en sa possession.

Un mystérieux coup de téléphone du Mirror

Un article prédisant que Chelsy Davy allait larguer le prince Harry a été publié par le Daily Mirror en 2005. "L'article rapporte que Chelsy m'avait appelé 'dans la maison de Highgrove de mon père'", écrit Harry dans sa déposition, comme le rapporte la BBC:

"Les détails concernant nos communications téléphoniques ne sont attribués à personne (dans cet article), alors comment les journalistes de l'accusé auraient-ils pu savoir ces choses-là?"

Et d'ajouter que deux jours avant la sortie de l'article, le Mirror Group a passé des coups de téléphone avortés à un ami à lui, Guy Pelly, qui ressemblaient selon lui à une tentative de pirater sa messagerie vocale.

Un voyage en Afrique du Sud en 2005

Harry avait déjà évoqué sa relation avec Chelsy Davy dans sa déposition, qualifiant le niveau de connaissance du Daily Mirror concernant leur oidylle "perturbant".

"Ils faisaient référence à des heures passées au téléphone avec Chelsy. J'ignore comment quiconque pourraitle savoir, notre relation était privée", écrit-il, comme le rapporte le Guardian.

Andrew Green lui parle d'un article sur un voyage en Afrique du Sud, en 2005. Il note que le Daily Mail en avait déjà parlé lorsque le Daily Mirror s'en est saisi. Harry reconnaît les similitudes entre les deux articles mais estime que l'article du Daily Mail a pu encourage le Daily Mirror a aller plus loin.

La relation de Harry avec Chelsy Davy évoquée

La conversation s'oriente sur la rencontre de Harry avc le père de Chelsy Davy, son ancienne compagne, en Afrique. Le prince Harry estime que des éléments ont été obenus illégalement, notamment les détails de son vol de retour au Royaume-Uni.

Harry évoque ses relations tendues avec William

Andrew Green se penche sur un article au sujet d'une désaccord entre William et Harry, l'un souhaitant rencontrer Paul Burrell - ancien majordome de Diana - et pas l'autre.

"Ce genre d'article sème le manque de confiance entre frères", déclare Harry.

Comme le rapporte le Guardian, cet article disait que Harry avait traité Paul Burrell de "merde à deux visages". Le prince Harry avait déclaré dans sa déposition que c'est le genre de termes qu'il utilise, et qu'il aurait très bien pu le faire dans un message vocal laissé à son frère - alimentant ses accusations selon lesquelles le Daily Mirror a collecté des informations privées le concernant en piratant sa messagerie.

Face à la cour, il insiste sur le fait qu'il utilise ce gendre de mots, mais qu'il ne se rappelle plus s'il l'a fait dans un message vocal.

Un lieu de baignade mystérieusement communiqué

Andrew Green s'intéresse maintenant à un article de 2003, dans lequel Harry est photographié avec des amis sur une plage australienne. Il déclare qu'il ne comprend pas comment quiconque aurait pu savoir où il se trouvait, puisqu'il se trouvait sur une plage quelqconque d'Australie avec un petit groupe d'ami, dans un lieu isolé.

Nouvel article, même situation

L'échange se répète autour d'un autre article du Mirror , cette fois sur son désir d'écourter son année à l'étranger en raison de l'intrusion de la presse dans sa vie privée.

Andrew Green soulignze que l'article compportait une citation d'un porte-parole du palais, ce que Harry reconnaît dans sa déposition, et que cette citation apparaissait dans de nombreux autres médias.

Lorsqu'il demande si le pricne Harry accepte que cette informaiton n'a pas été obtenue par le Daily Mirror de manière illégale, celui-ci répond: "Il faudrait que vous posiez cette question aux journalistes".

Des informations "obtenues illégalement"... ou publiées par Buckingham?

Il est cette fois question d'un article rapportant que Harry avait été choisi pour mener une parade de son collège d'Eton. Harry estime que des informations ont été obtenues illégalement, quand Andrew Green lui rappelle que le palais avait fait une annonce officielle la veille comme le rapporte le Guardian.

"Ce qui me semble inhabituel en lisant cet article, c'est pourquoi les journalistes de l'accusé ont présenté des informations prises dans un communiqué du palais comme provenant de porte-paroles d'Eton et de moi-même, comme si l'informaiton venait de deux endroits différents", répond le prince Harry, selon la BBC.

Comparaisons entre articles

Andrew Green pose des questions à Harry sur une interview qu'il avait accordée à l'occasion de son 18e anniversaire. Le prince qestime que des informations privées, obtenues illégalement, avaient été ajoutées à l'article.

Lorsque Andrew Green lui demande s'il avait relu l'interview une fois publiée, Harry concède s'en être "remis à son équipe juridique".

C'est alors qu'Andrew Green sort la fameuse interview, accordée par Harry à la Press Association, avant d'être reprise dans le Sunday Times, puis dans Daily Mirror, ce dernier étant le seul visé par son action en justice.

"Les informations privées que vous ont déplu dans l'article du Mirror avaient d'abord été révélées par vous-même dans une interview et publiées dans les journaux du dimanche avant d'atterrir dans le Mirror", dclare l'avocat.

"Je crois que cet article était connecté à un message vocal", insiste Harry.

L'épisode de la mononucléose

Andrew Green interroge le prince sur l'un des articles mis en cause dans ce procès, qui voit le prince accuser le Daily Mirror d'avoir obtenu des informations sur lui par piratage de sa messagerie vocale.

Cet article détaillait la mononucléose contractée par le prince: "Ces informations étaient extrêmement personnelles, celà m'a mis en détresse", déclare-t-il.

Andrew Green fait valoir qu'un porte-parole de Buckingham intervenait dans l'article, et que l'informaiton aurait pu venir de lui. Harry corrige en affirmant que le Mirror s'était adressé au porte-parole en ayant déjà l'information entre les mains.

L'audience reprend

La pause déjeuner d'une heure touche à sa fin. Harry a retrouvé sa place sur la barre des témoins et le contre-interrogatoire d'Andrew Green, l'avocat du Daily Mirror, se poursuit.

L'audience suspendue pour le déjeuner

L'audience a été suspendue pour une heure. Elle reprendra à 15 heures, heure française.

Une fuite de Buckingham?

Andrew Green interroge Harry au sujet d'un article relayant sa consommaiton de cannabis. "Une histoire fausse", assure le prince. Il concède que des informaitons venaient d'une source à Buckingham.

Dans ses mémoires, Le Suppléant, Harry accuse un consieller en communication de la famille royale d'avoir collaboré avec les média au suejt de cette histoire. Il vient de révéler au tribunal qu'il s'agit de Mark Bolland, qui a travailé pour le roi Charles (alors prince) de 1997 à 2002.

"Des informaitons personnelle à votre sujet, que vous présentez comme ayant été recueillies de manière illégale, ont en réalité été fournies par M. Bolland", déclare Andrew Green.

Il ajoute que cette information était d'abord aprue dans NEws of The World avant d'être reprise par d'autres. Lorsqu'il demande à Harry s'il n'est pa sinjuste de d'accuser le Mirror d'avoir eu recours à une collecte illégale d'informations alorsq ue ces informaitons étaient disponibles dans News of the World, il répond: "Il faudrait demander aux journalistes."

"C'est de l'ordre de la spéculation totale"

Plus tôt durant l'audience, Harry a évoqué une blessure au dos dans sa jeunesse en faisant du rugby, venant sur l'affaire de la blessure au dos que s'était fait Harry au rugby dans sa jeunesse, trtouve "choquant" que de tels détails médicaux aient pu être obtenus, alimentant ses accusations d'écoutes téléphoniques.

L'avocat du Daily Mirror semble perdre patience: "C'est de l'ordre de la spéculation totale", balaie-t-il selon la BBC, ajoutant que l'histoire avait déjà été publiée dans d'autres médias avant le Daily Mirror.

Effervescence autour de l'audience

Une longue file d'attente s'est formée devant la salle d'audience, comme le rapporte Sky News. La sécurité laisse entrer une personne pour chaque sortie, mais aucune des personnes déjà à l'intérieur ne semble encline à abandonner son siège.

En outre, deux artistes multiplient les croquis à destination de la presse. Ils n'ont pas le droit de dessiner à l'intérieur et doivent les réaliser de mémoire une fois sortis de la pièce.

Des "coïncidences étranges"

Concernant le même article, publié en septembre 2000, le prince Harry ajoute: "Je ne sais pas comment quiconque aurait pu savoir que j'étais dans ce pub, à cet instant précis, pour venir et prendre des photos de moi. J'ai toujours trouvé ces coïncidences étranges."

Cet article ajoutait que la semaine précédent le repas photographié, le prince Harry avait insisté auprès de son garde du corps pour qu'ils partagent une pizza: "Je ne vois pas comment les journalistes de l'accusé auraient pu être au courant d'une conversation privée entre moi et mon garde du corps."

Harry se défend

Andrew Green poursuit son contre-interrogatoire en évoquant un article sur un repas qu'il a pris dan sun pub londonien. Il fait valoir que les journalistes auraient pu être au courant de son déplacement de plusieurs manières différentes, qui n'incluent aps nécessairement la collecte illéale d'information.

"En tant que témoin, je ne pense pas que c'est à moi de déconstruire l'article ou de pouvoir déterminer quelle partie a été obtenue illégalement", répond le prince Harry, qui accuse le Daily Mirror de piratage de messagerie téléphonique. "Les journalistes devraient faire ça eux-mêmes."

Un croquis d'audience de Harry

Un croquis d'audience réalisé par la dessinatrice Elizabeth Cook a été publié. On y voit le prince Harry au procès, avec son avocat David Sherborne et au centre le juge Justice Fancourt.

Le procès n'est pas filmé: au Royaume-Uni, les appareils photo et caméras ne sont pas autorisés dans l'enceinte des tribunaux.

Le prince Harry coincé par l'avocat du "Mirror"

Selon la BBC, l'avocat Andrew Green "a coincé" le prince Harry en lui posant des questions extrêmement précises. Questions que le fils du roi Charles III repousse le plus souvent avec "ironie" pour dénoncer la manière dont les informations ont été récoltées.

Citant un article paru en 2000 sur le 16e anniversaire de Harry dans un bar, Andrew Green demande pourquoi le Mirror est accusé d'avoir utilisé des techniques d'écoutes téléphoniques pour publier une information déjà confirmée et publiée quelques jours auparavant par un journal concurrent, le Daily Mail.

Harry dénonce l'intrusion de la presse dans sa vie

Le prince Harry a dénoncé l'intrusion de la presse dans sa vie et affirmé que "chaque article" à son sujet l'avait fait souffrir, lors d'un procès à Londres contre un tabloïd.

Le duc de Sussex a affirmé devant la Haute Cour avoir souffert de "l'invasion de la presse pendant la plus grande partie de sa vie". "Chaque article m'a fait souffrir", a-t-il déclaré.

L'audience a repris

L'audience a repris. Il est demandé à Harry de parler plus fort.

Comment est Harry pendant le procès?

Selon les journalistes présents au procès, le prince Harry est mesuré dans ses réponses et parle doucement malgré des questions souvent difficiles lancées par Andrew Green.

Les réponses de Harry sont souvent courtes et polies. Il se contente souvent de répondre "Ceci n'est pas vrai, M. Green", lorsqu'il n'est pas d'accord avec l'avocat du Mirror.

La cour prend une pause

La cour prend une courte pause.

Le juge suggère au prince Harry de sortir se dégourdir les jambes, mais lui demande de ne parler avec personne de ses preuves avant d'avoir fini de toutes les exposer à la cour.

Des détails troublants

Lee pricne Harry, dans sa déposition, expose les éléments qui l'ont amené à penser que son téléphone avait été piraté, comme le relaie la BBC.

"Je me rappelle avoir souvent écouté des messages vocaux pour la première fois alors qu'ils n'étaient pas marqués comme nouveaux (comme si quelqu'un les avait écoutés avant lui, NDLR).

Parfois l''icône enveloppe disparaissait avant que j'ai eu le temps d'écouter un message. Je me souviens aussi de personnes me disant 'as-tu reçu mon message?', ce à quoi je répondais 'non' et lorsque je le cherchais, il était introuvable."

Des détails obtenus mystérieusement pas la presse

Le prince Harry explique dans sa déposition que des articles sur ses blessures au rugby et au water polo lui avaient valu les quolibets de ses camarades de classe.

L'aticle en question faisait état d'une blessure au dos pendant un match de rugby qui l'a obligé à abandonner le water polo. Il trtouve "choquant" que de tels détails médicaux aient pu être obtenus, alimentant sa théorie selon laquelle la rpesse avait mis son tééphone sur écoute.

Le traumatisme généré par la presse à scandale

Dans sa déposition, révélée au compte-goutte par la presse britannique en parallèle du procès, le prince Harry entre en détail sur la détresse engendrée par les nombreux articles à son sujet, dès son plus jeune âge. "De nombreux journaux ont relayé la rumeur (infirmée depuis, NDLR) selon laquel mon père biologique était James Hewitt, un homme que ma mère a fréquenté après ma naissance. "À l'époque de leur publicaiton, je n'étais pas au couran tque ma mère ne l'avait rencontré qu'après ma naissance."

"Cet article ne disait rien qui n'était pas déjà évident"

Andrew Green évoque un article qui fait état des états d'âmes du prince Harry face au divorce de ses parents - il était âgé de 12 ans à l'époque. "Cet article ne disait rien qui n'était pas déjà évident", déclare-t-il, demandant ua prince Harry s'il estime que le titre sous-entend uen msie sur écoute de sa messagerie. "Différetns éléments de l'article le suggèrent", répond-il.

Téléphone sur écoute? Le contre-interrogatoire corsé

Andrew Green, avocat du Mirror, tente de discréditer le témoignage du prince Harry selon lequel la messagerie de son téléphone aurait été piratée pour en tirer des informations. Il souligne notamment que l'un des articles incriminés date de 1996, et que le prince Harry n'a pas eu de portable avant 1998.

Le prince Harry répond que c'était il y a "des années", et qu'il n'en est plus sûr.

L'interrogatoire continue

Le prince Harry explique dans sa déposition que la présence des tabloïds dans sa vie a "engendré une terrible paranoïa dans (ses) relations", et qu'il avait "immédiatement des soupçons lorsque quiconque se retrouvait cité dans un article à son sujet".

Andrew Green lui demande alors comment des articles qu'il ne lit pas ont pu le rendre paranoïaque, comme le rapporte Sky News. "Je ne peux pas être certain de ceux que j'ai lus et ceux que je n'ai pas lus. De ce que je comprends, des citations ont été attribuées à une source, ce qui engendre de la supicion".

"Si vous avez lu l'article, pas si vous ne l'avez pas lu", rétorique Andrew Green.

"Chacun de ces articles a eu un rôle destructeur"

Le prince Harry s'étend sur l'impact négatif qu'a eu la presse à scandale tout au long de sa vie.

Andrew Green, l'avocat de Mirror Group Newspapers, s'étonne que la palinte de Harry concerne 147 articles mais qu'il ne se souviennent pas de quelle manière leur lecture a engendré uen détresse.

"Chacun de ces articles a eu un rôle important - un rôle destructeur - dans mon développement", accuse le prince comme le rapporte le Guardian. Il ajoute que son cercle d'amis a diminué à mesure que des informations sur sa vie privée étaient publiées.

Le prince Harry face à l'avocat du Daily Mirror

Andrew Green, l'avocat de Mirror Group Newspaper, a commencé son interrogatoire du prince Harry.

Dans sa déposition, le prince Harry explique que son objectif est de "tenir les gens pour responsables de leurs actes": "Combien de sang supplémentaire va venir tacher leurs doigts qui tapent sur des claviers avant que quelqu'un ne mette un frein à cette folie?", demande-t-il.

Andrew Green, l'avocat de Mirror Group Newspapers, lui demande à qui il fait référence. "Aux éditeurs et aux journalsites qui font beaucoup de mal et, parfois, entrainent la mort sans le vouloir", répond le prince à la barre comme le rapporte le Guardian.

Le témoignage du prince Harry dévoilé

La presse britannique vient d'avoir accès à la déposition du prince Harry. Daprès Sky News, elle est longue de 50 pages. Les journalistes s'affairent à l'étudier outre-Manche.

Le prince Harry a prêté serment

Appelé à la barre des témoins, le prince harry a prêté serment. Après avoir été présenté comme "son altesse royale", il sera appelé "prince Harry", précise son avocat, selon le Guardian.

Harry a été victime de collectes illégales d'informations "depuis son enfance à l'école"

Exposant lundi les griefs du prince, son avocat a affirmé que le groupe de presse a recouru aux services d'"au moins 30 détectives privés".

Harry a été victime de collectes illégales d'informations "depuis son enfance à l'école" jusqu'à l'âge adulte, a dénoncé son avocat David Sherborne, ajoutant que "rien n'était sacro-saint ou hors limites".

"Aucun aspect de la vie du jeune prince n'était protégé" des intrusions de la presse, a dit l'avocat citant notamment ses relations amoureuses et une dispute avec son frère William.

Au début du procès, le groupe Mirror Group Newspapers (MGN) - qui outre le quotidien Daily Mirror publie Sunday Mirror and Sunday People - a présenté des excuses "sans réserves", reconnaissant "quelques preuves" de collecte illégale d'informations.

Le prince Harry est arrivé au tribunal

Le prince Harry est arrivé mardi matin à la Haute Cour de Londres pour témoigner dans un procès contre un tabloïd accusé de piratage de messageries téléphoniques.

Harry accuse la société éditrice du Daily Mirror d'avoir eu recours à des procédés illicites pour recueillir des informations entre 1996 et 2010.

Le prince Harry arrive au procès intenté au Mirror, à Londres le 6 juin 2023
Le prince Harry arrive au procès intenté au Mirror, à Londres le 6 juin 2023 © Daniel Leal - AFP

Une première depuis Edouard VII

Ce sera alors la première apparition d'un membre de la famille royale à la barre depuis celle du futur Edouard VII - l'arrière-grand-père de la reine Elizabeth - en 1891 pour un procès en diffamation.

Le fils aîné de la reine Victoria, alors prince de Galles, avait témoigné au sujet d'allégations d'adultère.

Rendez-vous manqué lundi

Attendu pour un procès retentissant contre un tabloïd britannique, le prince Harry a fait lundi faux bond à la Haute Cour de Londres, où son avocat a longuement dénoncé les pratiques de ce journal dont certaines remonteraient à la petite enfance du fils du roi Charles III.

De nombreux journalistes ont patienté toute la journée devant le tribunal pour guetter son arrivée, attendue dès lundi en vue de son témoignage.

Mais son avocat, David Sherborne, a annoncé qu'il avait pris l'avion seulement dimanche soir à Los Angeles car il fêtait le deuxième anniversaire de sa fille Lilibet et qu'il ne serait donc présent que mardi. Une annonce dont le juge Timothy Fancourt s'est dit "un peu surpris", laissant présager des échanges tendus avec Harry.

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