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Têtes couronnées

Des menaces "bien réelles" contre Meghan Markle ont fait l'objet d'enquêtes de la police britannique

Meghan Markle en 2012, lorsqu'elle était actrice dans la série "Suits".

Meghan Markle en 2012, lorsqu'elle était actrice dans la série "Suits". - Theo Wargo - Getty Images North America - AFP

Neil Basu, ancien directeur de l'antiterrorisme au sein de la Metropolitan Police, évoque les menaces dont la duchesse de Sussex a été victime.

Meghan Markle, cible de menaces de l'extrême droite. C'est ce qu'affirme Neil Basu, ancien directeur de l'antiterrorisme au sein de la Metropolitan Police. Dans une interview diffusée mardi par la chaîne britannique Channel 4, il évoque les menaces "dégoûtantes et bien réelles" dont la duchesse de Sussex a fait les frais en épousant le prince Harry.

"Pendant de nombreuses années, j'ai parlé publiquement de la menace du terrorisme d'extrême droite dans ce pays. (...) C'est la menace qui grandit le plus rapidement. Quand j'ai commencé dans l'antiterrorisme en 2015, cela représentait environ 6% de notre charge de travail. Quand je suis parti, il y a 14, 16 mois, c'était passé à 20%."

Interrogé sur l'existence de menaces "sérieuses et crédibles" contre Meghan Markle, il répond sans équivoque: "Absolument. Si vous aviez vu les choses qui étaient écrites, si vous les aviez reçues, vous vous sentiriez menacé constamment."

"Nous avions des équipes qui enquêtaient dessus, des gens ont été poursuivis en justice pour ces menaces", a-t-il ajouté.

Passage mouvementé à Buckingham

Meghan Markle et le prince Harry ont pris le monde par surprise en annonçant, début 2020, leur décision de quitter leur rôle de premier plan au sein de la famille royale britannique. Ils se sont depuis installés en Californie où ils élèvent leurs deux enfants, Archie (3 ans) et Lilibet (17 mois).

L'acharnement de la presse britannique à l'encontre de Meghan Markle et l'accueil en demi-teinte que lui aurait réservé la famille royale ont souvent été évoqués pour expliquer ce départ. Le prince Harry et une partie de la classe politique avaient également dénoncé le racisme dont la duchesse de Sussex, métisse, était victime.

Le magazine Forbes rappelle deux récentes affaires judiciaires impliquant Meghan Markle et des menaces racistes: deux adolescents britanniques ont été condamnés à de la prison en 2019 pour des publications neo-nazis sur les réseaux sociaux, dans lesquelles ils qualifiaient le prince Harry de "traitre à sa race". Il y a quelques mois, deux animateurs de podcasts se retrouvaient devant la justice londonienne pour des propos similaires.

https://twitter.com/b_pierret Benjamin Pierret Journaliste culture et people BFMTV