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Têtes couronnées

Couronnement de Charles: moins de la moitié des Britanniques veut voir Harry et Meghan invités

Le prince Harry et Meghan Markle, aux funérailles de la reine Elizabeth, le 14 septembre 2022.

Le prince Harry et Meghan Markle, aux funérailles de la reine Elizabeth, le 14 septembre 2022. - Danny Lawson - AFP

Les Britanniques n'ont aucune envie de voir Harry et Meghan au couronnement de leur roi, en mai prochain, à en croire un récent sondage de The Independent.

Tout le monde regarde, mais personne ne veut les voir. 43% des Britanniques pensent que Harry et Meghan ne devraient pas être invités au couronnement de Charles III le 6 mai prochain, selon un récent sondage de Savanta ComRes commandé par The Independent.

Et plus de la moitié des personnes interrogées (55%) estiment que Harry devrait être déchu de son titre de duc de Sussex. Soit 11% de plus qu'en décembre dernier, selon un sondage commandé par le Times. Un sondage qui va dans le sens des nombreux autres sondages de popularité commandés et relayés par la presse britannique et américaine.

Plus les bienvenus

Le public juge ainsi très sévèrement la complainte du couple dans son documentaire Harry & Meghan, diffusé sur Netflix, ainsi que les nombreuses révélations du prince sur sa famille, dans son livre Le Suppléant, diffusé sur Netflix début décembre.

Cela n'empêche pas, au contraire, le documentaire et le livre de battre des records d'audiences et des de caracoler en tête des ventes, et de rapporter gros à Netflix et à l'éditeur Penguin Random House.

Ni Charles, ni William n'ont réagi aux nombreuses accusations à leur encontre dans les mémoires de Harry. Ils n'ont rien laissé filtrer de ce qu'ils en pensent, affichant à chaque fois que la question leur a été posé, un sourire de façade et un silence obstiné.

Mais la presse britannique a fait état, citant des sources anonymes, du mécontentement des Windsor, plusieurs tabloïds assurant qu'Harry et Meghan n'étaient plus les bienvenus à cet événement à l'audience planétaire, déjà assombri par la brouille.

Magali Rangin