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Têtes couronnées

Charles III propose une nouvelle "Entente" franco-britannique sur le climat et la biodiversité

Devant les parlementaires français, le roi Charles III a appelé a œuvrer ensemble "afin de protéger le monde du plus grand défi de tous, le changement climatique".

Le roi Charles III, aux convictions environnementales affirmées, a proposé ce jeudi devant le Sénat français que France et Royaume-Uni s'engagent autour d'une "Entente pour la Durabilité" afin de répondre "plus efficacement" à "l'urgence mondiale en matière de climat et de biodiversisté".

S'inspirant de l'Entente cordiale, un texte signé en 1904 par les deux pays pour aplanir leurs très fortes divergences de l'époque, le monarque a justifié cette initiative au nom de "l'exemple du passé" afin de "relever les immenses défis du monde qui nous entoure", dans un discours prononcé à la fois en français et en anglais.

Tensions au Royaume-Uni

Cette déclaration intervient alors que le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé ce mercredi le report de plusieurs mesures phare de la politique climatique du Royaume-Uni, une décision réprouvée dans les milieux économiques et jusqu'au sein des conservateurs au pouvoir.

Au deuxième jour de sa visite d'État, le roi Charles III s'est plus largement engagé devant les parlementaires français à "faire tout ce qui est en (son) pouvoir pour renforcer la relation indispensable entre le Royaume-Uni et la France".

"Le Royaume-Uni sera toujours un des alliés les plus proches de la France" et "ensemble, notre potentiel est illimité", a-t-il insisté en français.

Applaudissements

Le roi Charles III a également assuré ce jeudi de la "détermination inébranlable" du Royaume-Uni et de la France à voir l'Ukraine "triompher". Le monarque a également souligné le soutien de Paris et Londres à Kiev face à l"agression injustifiée sur notre Continent" de l'Ukraine par la Russie.

Debout, les parlementaires ont applaudi Charles III pendant plus d'une minute trente à l'issue de son discours. "Des applaudissements qui nous feraient rêver", a commenté le président du Sénat français Gérard Larcher.

S.R. avec AFP