"Hellbound", la nouvelle série coréenne de Netflix qui peut détrôner "Squid Game"

Disponible ce vendredi, cette série horrifique imaginée par le réalisateur de "Dernier train pour Busan" a tous les atouts pour séduire un large public.

Hellbound sera-t-il le nouveau succès sud-coréen de Netflix après Squid Game? Cette mini-série (6x50 minutes), qui débarque ce vendredi sur la plateforme de streaming, a tous les atouts pour séduire un large public avec son concept, emprunté au manga Death Note.

"Dans Hellbound, des créatures d’un autre monde apparaissent du jour au lendemain pour condamner des individus à aller en enfer. Un mystérieux groupe religieux profite de ces événements pour partager l’idée que cela n’est que justice divine", indique le synopsis de cette série écrite et réalisée par Yeon Sang-ho (Dernier train pour Busan), d'après son propre webtoon.

Passé par l'animation, Yeon Sang-ho s'est fait connaître du grand public avec le film de zombies Dernier train pour Busan et sa suite Peninsula. Avec Hellbound, il confronte une nouvelle fois l'humanité à l'apocalypse. Mais cette fois-ci, la contre-attaque des humains n'a pas lieu. Tous se révèlent incapables de prendre les armes face aux démons envoyés par les enfers.

"L'anxiété de notre ère"

Comment lutter contre les dieux? C'est tout l'enjeu de cette mini-série qui explore des thématiques comme l'obscurantisme, le sectarisme et la fatalité pour mieux révéler "l'anxiété de notre ère", indique Park Jung-min, un des acteurs de Hellbound dans la traduction française du webtoon (disponible chez KBooks).

Couverture du webtoon "HellBound" © Kbooks

Satire acerbe de la société coréenne et plus largement de notre société contemporaine ultra-connectée, Hellbound renoue aussi avec le nihilisme des thrillers coréens du début des années 2000, comme Old Boy de Park Chan-wook ou Memories of Murder de Bong Joon-ho.

Bong Joon-ho, dont le travail constitue l'une des principales influences de Hellbound, est d'ailleurs fan du webtoon, dont il a loué les images "à couper le souffle" et ce "monde de terreur infiniment suffocant" imaginé par Yeon Sang-ho et son comparse le dessinateur Choi Kyu-sok.

https://twitter.com/J_Lachasse Jérôme Lachasse Journaliste BFMTV