Mort de George Tickner, co-fondateur du groupe américain Journey, à l'âge de 76 ans

Neal Schon, autre membre fondateur de la formation, a annoncé la mort de son ancien collègue mercredi sur Facebook.

George Tickner, ancien guitariste rythmique et co-fondateur du groupe américain Journey, est mort à l'âge de 76 ans. Les causes de sa disparition n'ont pas été communiquées. C'est Neal Schon, qui avait monté le groupe à ses côtés au milieu des années 1970, qui l'a annoncé mercredi sur sa page Facebook officielle.

"J'ai une très triste nouvelle à vous annoncer", a écrit le musicien de 69 ans. "George Tickner, le guitariste rythmique d'origine de Journey et collaborateur de leurs trois premiers albums, s'en est allé."

"Merci pour la musique, George", a-t-il poursuivi. "Nous te rendrons hommage sur cette page indéfiniment. Nos condoléances à sa famille et ses amis, et à tous les membres du groupe, d'hier et d'aujourd'hui."

Courte carrière musicale

Comme le rapporte Variety, la carrière musicale de George Tickner a commencé au sein du groupe Frumious Bandersnatch, dans lequel il jouait avec Ross Valory. Les deux musiciens ont ensuite créé le groupe Journey avec Neal Schon et Gregg Rolie en 1973.

Leur premier album, Journey, est sorti en avril 1975. George Tickner, face au rythme effréné des tournées du groupe, a quitté la formation peu après pour étudier la médecine à l'université de Stanford. Il a néanmoins participé à l'élaboration de quelques-uns des morceaux de leurs deux albums suivants.

George Tickner n'a jamais coupé les ponts avec le milieu de la musique pour autant. Variety évoque notamment le studio d'enregistrement qu'il a monté avec Ross Valory, et son apparition aux côtés des autres membres en 2005 lorsque le groupe à reçu son étoile sur le Hollywood Walk of Fame.

Auteurs de classiques

Journey, dont les membres ont changé à de nombreuses reprises au cours de son existence, est sans doute l'une des formations les plus influentes du rock américain des cinquantes dernières années. Comme le rapporte le New York Post, 25 de leurs titres se sont classés dans le Top 100 aux États-Unis.

L'un de leurs morceaux les plus emblématiques reste Don't Stop Believin', tube sorti en 1981. Érigée au rang de classique, cette chanson a notamment été remise au goût du jour en étant utilisée dans les séries Les Soprano puis Glee.

Cette chanson s'est d'ailleurs retrouvée au coeur d'un conflit qui a éclaté au sein du groupe l'an dernier, quand le claviériste Jonathan Cain l'a interprétée pour Donald Trump dans sa résidence de Mar-a-Lago. Neal Schon lui avait fait parvenir une mise en demeure au motif que "Journey n'est pas politique et ne doit pas l'être".

https://twitter.com/b_pierret Benjamin Pierret Journaliste culture et people BFMTV