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Cinéma

"Magicien d'Oz": un an de prison avec sursis pour le voleur des souliers rouges de Judy Garland

Les célèbres souliers portés par Judy Garland dans le film "Le Magicien d'Oz"

Les célèbres souliers portés par Judy Garland dans le film "Le Magicien d'Oz" - KAREN BLEIER / AFP

Aujourd'hui âgé de 76 ans, Terry Martin a plaidé coupable en octobre d'avoir volé, il y a 20 ans, une paire d'escarpins rouges portés par Judy Garland dans le célèbre film de Victor Fleming.

Un Américain ayant volé il y a près de 20 ans les plus célèbres escarpins rouges d'Hollywood, portés par Judy Garland dans le Magicien d'Oz, a écopé lundi d'un an de prison avec sursis, selon le prononcé de sa peine.

Terry Martin, qui avait plaidé coupable du vol en octobre dernier, a également écopé d'une peine ferme déjà purgée. Agé de 76 ans, il restera en liberté conditionnelle en raison de son état de santé, l'homme étant hospitalisé en soins palliatifs et n'ayant plus que six mois à vivre, selon le New York Times.

Les procureurs n'avaient pas requis de peine de prison ferme à son encontre, Terry Martin s'étant présenté au tribunal en fauteuil roulant avec une bouteille d'oxygène.

Estimées à 3.5 millions de dollars

Les fameuses chaussures pailletées de Dorothy avaient mystérieusement disparu en 2005 du musée Judy Garland de Grand Rapids, la ville natale de l'actrice, dans le Minnesota.

Puis, comme par magie, mais surtout grâce au FBI, les précieux accessoires - l'une des quatre paires restantes après le tournage du film culte de 1939 - étaient réapparus en 2018. Terry Martin avait expliqué avoir volé les escarpins en pensant qu'ils étaient incrustés de vrais rubis et avait ensuite cherché à les vendre sur le marché noir.

Au fil des années, le montant de la prime offerte pour retrouver les escarpins s'était envolé, un mécène allant jusqu'à proposer un million de dollars. Les procureurs du Dakota du Nord les estiment aujourd'hui à 3,5 millions de dollars.

D'après le ministère de la Justice, ces souliers rubis sont "considérés comme l'un des accessoires les plus connus de l'histoire du cinéma américain", d'après le ministère de la Justice.

Dans le film musical adapté du roman du même nom, Dorothy, la jeune héroïne, fait s'entrechoquer ses talons trois fois pour réaliser son vœu le plus cher: rentrer chez elle au Kansas.

CL avec AFP