Voiture de police attaquée à Paris: Gérald Darmanin dénonce des "violences inacceptables" et une "haine anti-flic"

Trois policiers ont été blessés dans l'attaque de leur véhicule lors de la "marche unitaire" pour dénoncer "le racisme systémique et les violences policières" ce samedi à Paris. Trois personnes ont été interpellées.

"Des violences inacceptables". Lors de la "marche unitaire" pour dénoncer "le racisme systémique, les violences policières et pour la justice sociale et les libertés publiques" ce samedi à Paris, trois policiers ont été blessés dans l'attaque de leur voiture. Sur BFMTV, Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, a annoncé trois interpellations.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a condamné cette attaque sur son compte X (anciennement Twitter).

"La "manifestation" parisienne a connu des violences inacceptables contre les forces de l’ordre. On voit où mène la haine anti-police", a-t-il écrit.

La veille, le locataire de la place Beauvau avait affirmé dans une lettre envoyée aux forces de l'ordre son "soutien sans faille" avant les manifestations prévues ce jour en France.

En tout, près de 120 cortèges ont été organisés à l'appel d'organisations syndicales, militantes et de certains partis politique ce samedi.

Un policier sort son arme

Ce samedi, aux alentours de 16h30 sur le boulevard de Clichy, une voiture de police a été attaquée par des manifestants à coups de barres de fer. Lorsque le véhicule s'est retrouvé bloqué, le fonctionnaire de police a quitté la voiture et a sorti son arme a feu.

Quatre policiers étaient présents dans la voiture, trois ont été blessés. Pour le moment, aucune information concernant l'état de santé des fonctionnaires de police n'a été communiquée. Une intervention de la BRAV-M a "permis de faire cesser l'action et mettre à l'abri" les policiers présents dans le véhicule, a indiqué la préfecture de police auprès de l'AFP.

Martin Regley Journaliste