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Violences contre la CGT le 1er Mai: la préfecture de police de Paris répond à Philippe Martinez

Des violences ont visé la CGT, samedi 1er-Mai, lors de la manifestation parisienne de l'intersyndicale

Des violences ont visé la CGT, samedi 1er-Mai, lors de la manifestation parisienne de l'intersyndicale - BFMTV

Le secrétaire général de la CGT a mis en cause la responsabilité de la préfecture de police concernant les violences qui ont émaillé le parcours de la manifestation du 1er Mai. Plusieurs militants ont été blessés lors de ce défilé.

La préfecture contre-attaque. Quatre jours après la manifestation du 1er Mai, au cours de laquelle 21 militants et membres du services d'ordre de la CGT ont été blessés après avoir été pris pour cible par d'autres manifestants, les autorités rejettent les accusations de Philippe Martinez.

Le secrétaire général de la CGT avait notamment mis en cause la préfecture au lendemain du 1er Mai. "Les forces de l'ordre ont des chefs et des ordres. Ce sont ceux qui donnent des ordres qui sont responsables quand cela se passe comme ça", avait-il souligné sur notre antenne.

Il avait par ailleurs regretté sur Public Sénat que la manifestation ait été longuement "stoppée" au niveau de Saint-Ambroise, puis que ses camions aient été "bloqués" à Nation par la police.

"Pas acceptable" pour la préfecture

Dans un communiqué publié ce mercredi, la préfecture rejette en bloc ces mises en causes. "Les faits sont pourtant clairs et constatés par l’ensemble des observateurs de terrain: sur la place de la Nation, ce sont des manifestants qui ont attaqué d’autres manifestants. Rejeter sur la préfecture de police les raisons de cette violence n’est pas acceptable", écrit-t-elle.

Et de poursuivre: "En aucun cas, la préfecture de police n’a la charge de la bonne organisation du déroulement interne des manifestations (...) le fait que des manifestants en tête de cortège, peu de temps après le départ de celuici, aient décidé de ne plus bouger (...) ne peut lui être imputé".

Intervention de la police pour faire cesser les violences

Les autorités assurent avoir également fait le nécessaire pour "faire cesser les troubles et violences", rappelant avoir empêché la constitution d'un black-bloc en début de cortège. "Les effectifs sont de même intervenus, lorsque les véhicules syndicaux ont été attaqués en fin de manifestation, pour disperser les agresseurs", rajoute la préfecture.

Rejetant la faute sur les organisateurs de la manifestation, le préfet dit aussi regretter "que la rencontre proposée avant sa tenue ait été déclinée et considère pour le moins curieux, dans ces conditions, de faire à la Préfecture de police le reproche d’une insuffisante information des organisateurs sur les mesures prises".

Benjamin Rieth Journaliste BFM Régions