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Val-de-Marne: les habitants de Saint-Maur-des-Fossés victimes de jets d'œufs par le "gang de l'omelette"

Illustration d'œufs dans un magasin.

Illustration d'œufs dans un magasin. - PHILIPPE HUGUEN / AFP

Depuis plusieurs semaines, un groupe de personnes vise les habitants de Saint-Maur-des-Fossés avec des œufs et des pommes de terre. Les victimes envisagent de déposer une plainte collective.

Depuis fin juillet, se balader dans les rues de Saint-Maur-des-Fossés, c'est prendre le risque d'être la cible du "gang de l'omelette". Ce groupe de personnes a déjà visé plusieurs piétons et cyclistes en leur lançant des pommes de terre et des œufs sans raison apparente.

Ces agressions insolites dans cette commune du Val-de-Marne, repérées par Le Parisien en milieu de semaine, sont un réel mystère pour les habitants. Certains y voient un jeu puéril, d'autres le prennent avec humour, mais une partie le vit comme une agression.

Au moins une dizaine de victimes

Les victimes envisagent de déposer une plainte collective contre ce gang, surnommé ainsi après la remarque d'un internaute qui a soulevé qu'il ne manquait "que quelques champignons et on peut faire une omelette", note le quotidien local. Le groupe sévit dans une voiture, et n'a pour le moment pas été identifié.

Parmi la dizaine de victimes, au moins, une a par exemple raconté avoir été la cible de pomme de terre grosse comme le poing. Une autre confie connaître des personnes déjà visées l'an dernier. Pour le moment, aucune n'a été blessée.

Un détail a néanmoins été remarqué par certains témoins: les victimes sont principalement des femmes. Le compagnon d'une victime dénonce notamment des agressions qui ont "une véritable connotation sexiste et lâche", rapporte Le Parisien.

La municipalité, alertée par les nombreux cas recensés, invite à "signaler au plus vite à la police municipale, qui sera attentive depuis le centre de supervision urbain". Le quotidien local précise que ce n'est qu'une fois qu'une plainte sera déposée que les images de surveillance pourront être visionnées.

Juliette Moreau Alvarez