"Un pari réussi": 400.000 personnes à la Fête de l'Humanité pour sa première édition dans l'Essonne

Pour la première fois organisée au Plessis-Pâté dans l'Essonne, le grand rassemblement de la gauche française a attiré 400.000 personnes pendant un week-end.

"L'événement politique et culturel confirme sa place de première fête populaire de France", se réjouit ce dimanche le journal L'Humanité sur son site. Pour sa première édition en Essonne, à la Base 217, après 21 ans en Seine-Saint-Denis, la Fête de l'Humanité a rassemblé 400.000 visiteurs sur l'ensemble du week-end.

"On avait une petite peur que le public ne suive pas. Et vendredi midi quand on a vu déferler des dizaines et des dizaines de milliers de personnes, on a su que le public de la Fête nous suivrait partout dans le monde" sourit Fabien Gay, sénateur PCF et directeur du journal, au micro de nos confrères de France Bleu.

Cette performance est nettement supérieure à celle de l'année 2021, qui avait été organisée dans des conditions particulières à cause de la crise sanitaire.

Une polémique sur le RSA et le chômage

En plus des concerts, la Fête de l'Humanité est aussi un grand rassemblement de la gauche française et internationale. Si cette année marquait le retour des socialistes et de Jean-Luc Mélenchon, elle a été aussi synonyme de polémique.

Fabien Roussel, le patron du Parti communiste, a jugé que les allocations "permettent de nourrir le chômage", au grand dam des autres composantes de la Nouvelle union populaire écologique et sociale.

"Dans ma France, il n’y a plus de chômage, il n’y a plus d’allocations chômage, il n’y a plus de RSA, il n’y a plus de revenu de substitution qui permettent de nourrir le chômage", a-t-il déclaré auprès du Parisien.

"Fabien, occupe-toi des rentiers, de ceux qui s’enrichissent en dormant, et s'il te plaît, arrête de taper sur ceux qui essaient de s’en sortir", lui avait répondu notamment Karima Delli, députée européenne écologiste, évoquant le cas de ses parents sur son compte Twitter.

Ariel Guez