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"Il y a encore un long chemin": Emmanuel Grégoire évoque une éventuelle candidature aux municipales de 2026 à Paris

Emmanuel Grégoire (photo d'illustration)

Emmanuel Grégoire (photo d'illustration) - AFP

L'actuel premier adjoint à la maire de Paris s'est exprimé sur une possible candidature aux municipales. L'élu s'est dit "très heureux" aux côtés d'Anne Hidalgo.

Interrogé sur son souhait de se présenter aux élections municipales en 2026, le premier adjoint à la maire de Paris Emmanuel Grégoire s'est exprimé sur une possible candidature. Auprès du Parisien, il a tenu à rappeler sa loyauté envers Anne Hidalgo, qui n'exclut pas une nouvelle campagne pour un troisième mandat, comme l'indiquait le Figaro la semaine dernière.

"J’ai une relation de confiance absolue avec Anne", déclare-t-il. "Elle sait qu’elle peut compter sur ma loyauté totale et je sais que la réciproque est vraie. Quand le temps viendra, nous en discuterons", a-t-il ajouté.

Une association créée

L'adjoint à la ville de Paris s'est dit "très heureux" aux côtés de l'édile, tout en se déclarant "disponible".

"Je suis disponible, je me prépare méthodiquement mais il y a encore un long chemin avant que cela se transforme en candidature", déclare-t-il.

Emmanuel Grégoire a monté récemment l'association "Paris en grand" pour déterminer les grands enjeux des années à venir. "Ancrée à gauche, [c'est] un cadre de réflexion pour réfléchir à l’avenir", définit-il auprès du Parisien. Cette association regroupe une dizaine d'intellectuels composés de chercheurs et de chefs d'entreprise.

"[Ces derniers] veulent nourrir le débat sur les grandes politiques publiques que nous devons accélérer ou approfondir en se projetant à l’horizon 2030/2050", précise-t-il.

Rachida Dati comme adversaire

Concernant ses éventuels adversaires, s'il était amené à se déclarer candidat, Emmanuel Grégoire confie ne pas être inquiet par "l'émulation". "Mon terrain de jeu, à moi, c'est Rachida Dati", complète-t-il. Il décrit d'ailleurs la maire LR du 7e arrondissement de Paris comme une "candidate sérieuse", "une femme pugnace, volontariste".

"Elle a un certain talent pour l’animation politique et l’animation médiatique", reconnaît-il. Mais nous lui reprochons, Anne et moi, une forme de dérive simpliste et populiste dans la confrontation politique, qui n’est bonne pour personne."

L'actuel Premier adjoint ne s'inquiète pas en revanche de la future candidature issue du camp présidentielle, alors que plusieurs prétendants sont possibles. "Je ne crois pas que les macronistes seront à même de bousculer le jeu. Je pense qu’il y a une convergence entre Renaissance Paris et la droite parisienne", juge-t-il.

Solenne Bertrand