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Après sa nomination à la Culture, Rachida Dati affirme que "Paris reste un objectif" et tacle Anne Hidalgo

Rachida Dati, le 29 août 2020 à La Baule

Rachida Dati, le 29 août 2020 à La Baule - LOIC VENANCE / AFP

Dans un entretien au Parisien, Rachida Dati révèle qu'elle restera bien maire du 7e arrondissement, malgré sa nomination au ministère de la Culture. Elle réaffirme aussi son envie de se présenter aux élections municipales en 2026.

À peine nommée ministre de la Culture, Rachida Dati n'oublie pas Paris. Dans un entretien au Parisien, publié dans l'édition de ce dimanche 14 janvier, elle révèle qu'elle restera bien maire du 7e arrondissement. Et réaffirme son envie de se présenter aux élections municipales en 2026:

"Je suis élue de Paris et Paris reste pour un objectif. (...) Pour moi, Paris c'est un parfum, une idée, un écrin patrimonial, d'innovation, de liberté..."

Face aux rumeurs d'un accord électoral avec le président Emmanuel Macron pour lui permettre de l'emporter à l'occasion de ce futur scrutin, l'élue dément catégoriquement: "Vous imaginez Emmanuel Macron, au moment de ma nomination, me parler de municipales qui se tiendront en 2026?"

"Paris est en déclin"

Interrogée sur les propos d'Anne Hildago, qui a souhaité sur Instagram "bon courage aux acteurs du monde de la Culture compte tenu des épreuves qu'ils vont traverser" avec Rachida Dati, cette dernière affirme ne pas avoir été "surprise" mais regretter que la maire de Paris "soit dans l'amertume, dans l'aigreur ou la haine personnelle".

La nouvelle ministre souligne qu'elle va néanmoins "travailler" avec l'édile: "Nous avons des dossiers en commun. Paris est désormais notre bien culturel commun. Les grands enjeux parisiens, ce sont la préservation du patrimoine, de son architecture, et bien sûr l’achèvement de la rénovation de Notre-Dame. Paris doit rester un symbole de la beauté."

Avant de regretter, dans un dernier tacle, que Paris soit "en déclin" et de qualifier l'édile parisienne de "dépassée". "15.000 Parisiens quittent la capitale chaque année. J’espère que nous trouverons un moyen d’enrayer cette fuite", conclut-elle.

Clément Boutin Journaliste BFMTV