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Fermeture de l'A13: l'État va prendre en charge 50% du péage de l'A14 pour les covoitureurs

Vue d'une partie de l'autoroute A13 fermée à Versailles, à l'ouest de Paris, le 19 avril 2024

Vue d'une partie de l'autoroute A13 fermée à Versailles, à l'ouest de Paris, le 19 avril 2024 - Miguel MEDINA © 2019 AFP

Le ministre des Transports, Patrice Vergriete, annonce ce mardi 30 avril la prise en charge de 50% du péage de l'autoroute A14 pour les covoitureurs face à la fermeture d'une partie de l'A13 près de Paris.

L'État va prendre en charge 50% du prix du péage de l'autoroute A14 pour les covoitureurs pendant la fermeture d'un tronçon de l'A13 près de Paris, a annoncé ce mardi 30 avril à l'AFP le ministre des Transports, Patrice Vergriete.

Les modalités restent à préciser

La mesure s'appliquera à partir de deux personnes dans un véhicule et "jusqu'à la date de remise en service de l'A13", a dit le ministre. Les modalités techniques de la réduction n'ont pas encore été précisées pour les automobilistes.

Une portion gratuite de l'A13, située entre le boulevard périphérique parisien et l'A86, est fermée depuis le 18 avril pour des raisons de sécurité à la suite de "mouvements de terrain". Elle doit rouvrir progressivement, à partir du samedi 11 mai dans le sens Province-Paris. Aucune date n'a encore été avancée pour le sens Paris-Province.

En attendant, l'A14, autoroute à péage, fait office de trajet alternatif pour certains automobilistes, mais le tarif normal est de 10,60 euros (6,40 euros de 10 heures à 16 heures et de 21 heures à 06 heures en semaine).

En outre, trois plateformes de covoiturage (BlaBlaCar, Karos et Ynstant) "se sont engagées à faire des offres promotionnelles, jusqu'à la gratuité", a ajouté Patrice Vergriete.

"On voulait vraiment encourager le covoiturage parce que c'est une solution au problème d'aujourd'hui", a-t-il fait valoir.

La gratuité de l'A14 -exploitée par SAPN, fililale du groupe Sanef- a en revanche été écartée parce qu'"on avait le sentiment que la gratuité allait accroître la difficulté", risquant de susciter "une demande complémentaire".

A.T. avec AFP