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Émeutes en Île-de-France: 9 personnes interpellées et placées en garde à vue à Franconville

Une voiture incendiée le 27 juin 2023 à Nanterre, quelques heures après la mort de Nahel. (Illustration)

Une voiture incendiée le 27 juin 2023 à Nanterre, quelques heures après la mort de Nahel. (Illustration) - Zakaria Abdelkafi/AFP

Elles sont soupçonnées d’avoir participé aux émeutes ainsi que d’avoir commis des violences à l’encontre des policiers "par des jets de projectiles, cocktails molotov et mortiers d’artifice".

Trois mois après les émeutes qui ont secoué le pays au début de l'été, neuf personnes ont été interpellées. Placées en garde à vue ce mardi 10 octobre, elles sont soupçonnées d'avoir participé à des violences urbaines, dans la nuit du 29 au 30 juin à Franconville, indique le procureur de la République de Pontoise dans un communiqué.

Au cours de cette nouvelle soirée d’émeutes, survenue après la mort de Nahel, adolescent de 17 ans tué par un tir de policier à Nanterre, "un groupe d’individus incendiait et dégradait du mobilier urbain, plusieurs véhicules ainsi que des locaux commerciaux, municipaux et associatifs", rappelle dans un communiqué le procureur.

"Des violences étaient également commises à l’encontre de policiers nationaux et municipaux par jets de projectiles, cocktails Molotov et mortiers d'artifice", ajoute-t-il.

Plusieurs perquisitions

Depuis cette nuit, des investigations ont été menées par la sûreté urbaine de la circonscription d’agglomération d’Ermont-Taverny après l’ouverture d’une enquête pénale par le parquet de Pontoise.

Cette dernière vise "les infractions délictuelles de participation avec armes à un attroupement, destruction de bien d’autrui par moyen dangereux pour les personnes, violences aggravées sur personnes dépositaires de l’autorité publique, vol aggravé, détention et transport de mortier en vue de commettre des dégradations", expose le parquet.

L’enquête a permis d'identifier plusieurs individus et, ce mardi, 65 policiers ont donc procédé à l'interpellation des neuf individus. Plusieurs perquisitions ont également été réalisées à leurs domiciles.

"Pendant le temps des gardes-à-vue, les auditions, confrontations et examens techniques et scientifiques permettront d’apprécier les charges susceptibles d’être retenues contre les mis en cause", conclut le communiqué du procureur.

Charlotte Lesage