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Agression sexuelle d'une fillette au Trocadéro: un homme condamné à 30 mois de prison, dont 18 ferme

L’avocat de la défense avait demandé une requalification des faits en tentative d’agression sexuelle.

L’avocat de la défense avait demandé une requalification des faits en tentative d’agression sexuelle. - GEOFFROY VAN DER HASSELT

INFO BFMTV. L'homme a été condamné à une obligation de soins pour son addiction à l'alcool à laquelle il devra se soumettre dès sa sortie de prison.

L'homme qui a enlacé et embrassé de force sur la bouche une fillette de 7 ans a été condamné dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 janvier à 30 mois de prison dont 18 mois ferme, avec mandat de dépôt. Le parquet avait quant à lui requis 2 ans et demi de prison ferme plus tôt dans la soirée.

En outre il est condamné à une obligation de soins pour son addiction à l'alcool à laquelle il devra se soumettre dès sa sortie de prison, dans 18 mois donc. Enfin, il devra verser 1.000 euros de dommages-intérêts pour le préjudice moral de la victime.

"Je vis un cauchemar aussi"

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 30 au 31 décembre au Trocadéro à Paris. Fortement alcoolisé, l'homme a alors sexuellement agressé l'enfant. À la barre ce mardi, il a indiqué ne pas se souvenir des faits qui lui sont reprochés.

"Je suis bouleversé par ce que la petite fille a vécu, mais je vis un cauchemar aussi", a-t-il expliqué.

Il s'est dit désemparé et sous le choc. "J’ai quitté mon pays à l’âge de 15 ans, j’ai vu mon père mourir devant mes yeux, je me retrouve en errance et j’essaie de m’en sortir pour pouvoir avancer dans la vie. Je vous demande de m’aider à ce que je m’en sorte", a-t-il déclaré.

Il a également évoqué des envies de se suicider durant l'audience. L'avocat de la défense avait par ailleurs demandé la requalification des faits en "tentative d’agression sexuelle" en s'appuyant sur le témoignage d'une passante.

Le père de l'enfant, quant à lui, a expliqué que la fillette était aujourd'hui traumatisée et pleurait souvent. Il s'est dit soulagé auprès de BFMTV que "justice ait été rendue" et "espère que ça servira de leçon" à l'agresseur pour qui il admet "avoir de la peine".

Florian Poras, Audrey Alos et Jérémy Assal, avec Juliette Moreau Alvarez