Achat, passage au vélo: après l'interdiction des trottinettes en libre-service, les Parisiens s'adaptent

En vigueur depuis le 1er septembre à Paris, l'interdiction des trottinettes électriques en libreservice pousse les usagers à s'adapter et à se tourner vers le vélo. Les opérateurs modifient leurs offres face à cette demande grandissante.

Voilà un peu plus d'un mois que les habitudes d'une partie des Parisiens ont été changées. Le 1er septembre, l'usage de trottinettes en libre-service est devenu prohibé dans la capitale. Depuis, les usagers de ce mode de transport n'ont pas d'autre choix que de s'adapter.

La première solution consiste à acheter des modèles différents. "Nos ventes ont augmenté de 50% en septembre", constate au micro de BFM Paris-Ile-de-France Isaac Bouni, président et cofondateur de Weebot, une marque qui commercialise des trotinettes électriques. Il est question de marques différentes de celles qui étaient disponibles en libre-service.

Les vélos comme solution de remplacement

L'autre moyen d'adaptation possible réside dans l'usage d'autres moyens de transport. "Maintenant, j'utilise les vélos, même si c'est un peu plus la galère pour en trouver, on fait avec", admet Bouba, qui repart immédiatement pédaler.

Les opérateurs de trottinettes électriques comme Dott, Tier et Lime investissent aussi dans les vélos. Pour le moment, les chiffres se révèlent assez flatteurs.

"Sur la base de 100 utilisateurs pris sur le mois de septembre, 30 sont nouveaux : 18 sont totalement nouveaux et 12 sont d'anciens utilisateurs de trottinettes qui ont choisi le vélo. On était précédemment à 4 000 véhicules, on, va passer à 7.000", se félicite Matthieu Faure, directeur de la communication Europe de Dott.

Alors que les Jeux Olympiques débuteront l'été prochain, les enseignes de transport cherchent à séduire un nouveau public en vue de cette échéance clé.

Maimouna Barry, Garance Amespil et Milan Busignies