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Violences urbaines: des mesures de sécurité prises à travers la Normandie

Des véhicules incendiés à Hérouville-Saint-Clair dans la nuit du 28 au 29 juin 2023, après la mort de Nahel.

Des véhicules incendiés à Hérouville-Saint-Clair dans la nuit du 28 au 29 juin 2023, après la mort de Nahel. - BFM Normandie

Les préfectures de plusieurs départements normands ont pris des mesures d'interdiction face au risque de nouvelles violences urbaines.

La Seine-Maritime se prépare à faire éventuellement face à de nouvelles violences urbaines cette nuit, après la mort de Nahel à Nanterre. Près de 200 policiers et gendarmes supplémentaires sont déployés ce jeudi soir dans le département, annonce la préfecture dans un communiqué.

170 départs de feu la nuit dernière

Le préfet de la Seine-Maritime a également pris deux arrêtés applicables jusqu'à lundi soir. Le premier concerne les communes de Rouen, Maromme, Elbeuf et Le Havre pour interdire le transport et de port d’armes ou d'artifices. Le second réglemente dans l'ensemble du département la distribution et la vente de carburants et de produits chimiques, inflammables ou explosifs.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les pompiers sont intervenus sur 170 départs de feu touchant une dizaine de véhicules. La mairie annexe du quartier des Hauts de Rouen a été incendiée comme le commissariat attenant.

Des dispositions similaires sont prises ce jeudi soir dans le département de l'Orne. Les habitants ont interdiction de porter ou de transporter des objets pouvant constituer une arme par destination. L'utilisation et la détention d'artifices et d'articles pyrotechniques sont aussi interdites comme le transport de carburants ou de produits inflammables.

Le préfet de l'Eure a acté les dispositions similaires pour interdire "la vente de mortiers d'artifice et la cession de produits explosifs incendiaires". Dans la nuit de mercredi à jeudi, le département a été touché par des violences notamment à Évreux où des bâtiments de l'agglomération ont été dégradés.

Des incidents ont eu lieu à Val-de-Reuil où le commissariat a été pris pour cible et à Vernon.

Amaury Tremblay