Incendie à Rouen: une forte pollution aux particules fines détectée pour la première fois
S'il n'y a toujours aucune trace d'amiante dans l'air à Rouen après les incendies de deux immeubles survenu il y a plus d'une semaine, la concentration en particules fines a dépassé, pour la première fois, le seuil de recommandation. Des chiffres révélés notamment par l'organisme Atmo Normandie.
Dans son communiqué quotidien faisant le point sur la situation, la ville de Rouen a indiqué que ce lundi 9 octobre, la moyenne journalière de particules PM10 a été de 78 µg/m3 à l'école Les Pépinières, contre un seuil de recommandation établi à 50 µg/m3. Un niveau même très proche du seuil d'alerte qui se situe à 80 µg/m3.
"L’explication à ces pics réside principalement dans l’emploi de la brumisation sur le site incendié (accentuée depuis le 6 octobre), et des particules générées à partir des micro gouttelettes d’eau émises", précise la municipalité.
La prise en charge des décombres
En effet, depuis plusieurs jours, une brumisation est mise en place "afin de maintenir les particules au sol", notamment la possible présence d'amiante.
En parallèle, la ville continue également le suivi du site du sinistre. Rouen Habitat a mandaté une assistance à maîtrise d’ouvrage pour la gestion des décombres. "Le protocole de prise en charge définitif des décombres sera validé en lien avec les autorités sanitaires et fera l’objet d’une communication d’ici la fin de cette semaine", précise la ville, dix jours après le sinistre.