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Nantes: les bus et tramways à l'arrêt ce lundi après une agression durant le week-end

La victime de 22 ans a été agressée dans le tramway, dans le centre de Nantes. (Photo d'illustration)

La victime de 22 ans a été agressée dans le tramway, dans le centre de Nantes. (Photo d'illustration) - Jean-Sébastien Evrard - AFP

Naolib, le réseau de transports de la métropole nantaise, a annoncé que le service "reprendra normalement demain mardi".

Les bus et tramways de la métropole nantaise étaient tous à l'arrêt lundi à la suite d'un incident dont a été victime la conductrice d'un bus samedi soir dans la ville, mais le trafic doit reprendre mardi matin.

Le service "reprendra normalement demain mardi", a annoncé Naolib, le réseau de transports de la métropole, lundi soir sur X (ex-Twitter).

L'interruption des liaisons toute la journée de lundi fait suite à des "incivilités", avait simplement précisé cette source sur X.

"Suite à l'agression d'une des nôtres, samedi soir, les salariés de Naolib ont pris la décision de ne pas sortir ce lundi 18 mars en solidarité et en soutien avec notre collègue", expliquait sur le même canal le syndicat Force ouvrière de Nantes Métropole Mobilités.

De "multiples agressions" dans le quartier de Bellevue

Selon des médias locaux, l'incident a visé samedi soir un bus qui stationnait sur une place du quartier de Bellevue, réputé pour être un lieu de trafic de drogue et théâtre ces derniers mois de plusieurs fusillades parfois mortelles.

Le syndicat CFDT de Naolib a dénoncé sur X de "multiples agressions depuis des mois" dans le quartier de Bellevue, qualifié par l'organisation de "zone de non-droit".

D'après Nicolas Toquec, responsable FO des transports en commun nantais cité par Presse Océan, deux jeunes circulant à scooter sont arrivés samedi vers 19h à hauteur du bus et le passager a tiré des projectiles sur le véhicule avec une arme qui s'est avérée être destinée au paintball.

"Elle a pris ça pour une agression et a d'abord cru qu'il s'agissait d'une vraie arme. Elle a cru y passer", a expliqué le syndicaliste.

H.G. avec AFP