"C'était le carnage": les images impressionnantes des orages qui ont frappé la France

La vigilance orange pour orages violents a été levée sur l'ensemble du pays après l'épisode de lundi.

Il n'y a plus aucun département en vigilance orange aux orages violents ce mardi, mais l'épisode météorologique de lundi laisse derrière lui de multiples dégâts.

117 interventions de pompiers ont été recensées dans le département du Cher, toujours en vigilance orange ce lundi soir. À Preuilly, un puissant orage a occasionné de gros dégâts sur les toitures et les jardins notamment. Lloyd, un habitant de la commune, raconte auprès de BFMTV avoir eu deux arbres de son voisin qui ont chuté sur sa maison et sa dépendance.

"J'ai tout mon terrain qui est complètement dévasté", confie-t-il sur notre antenne, dévasté. "Il y avait de la grêle, c'était le carnage, il y avait de l'eau qui rentrait partout", décrit-il, "3600 mètres carrés d'arbres centenaires qui sont arrachés".

Pluies, grêles, vents et même inondations

Cher, Allier, Vienne, Deux-Sèvres... De nombreuses images témoins envoyées à BFMTV illustrent la violence de ces orages. À Montbeugny ou à Bourges, les mêmes scènes de pluies intenses qui brouillent la visibilité des automobilistes. Du côté de Mehun-sur-Yèvre, ce sont des grêlons qui sont massivement tombés et ont enrobé le sol et les routes d'un voile blanc. Le vent a particulièrement soufflé à Niort dans les Deux-Sèvres ou encore en Île-de-France où des arbres ont été arrachés, et l'eau était telle à Vouillé dans la Vienne qu'elle s'est infiltrée dans les inondations.

Maroussia Tatin, vigneronne à Quincy (Cher) et Reuilly (Indre), a vu ses récoltes endommagées par la grêle. "Quand on passe dans le village, c'est l'hécatombe: toitures envolées, arbres renversés et pour les vignes il ne reste que des brindilles", décrit-elle. "On va toucher quelque chose mais ça ne compense pas la perte commerciale et tout le travail que l'on fait", ajoute-t-elle.

Thierry Beausse, un restaurateur de Lusignan (Vienne), raconte avoir "tout pris dans la tronche" devant la pluie qui s'est abattue en quelques minutes. L'intensité des précipitations a été telle qu'une coulée de boue s'est formée, a dévalé dans la commune et infiltré plusieurs maisons.

"On essaye de bloquer les issues, de mettre des serpillères derrière les portes", témoigne Thierry, "mais la cour est inondée, c'est rentré par derrière".

"C'est vraiment spectaculaire on n'avait pas pris ça depuis très très longtemps. Ça remonte à 2014 la dernière fois", raconte encore le Mélusin, "on savait qu'on risquait d'avoir un orage géant, et on l'a eu".

Hugues Garnier Journaliste BFMTV