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31°C à Bordeaux, 32°C à Toulouse... Les températures vont continuer à grimper ce mercredi en France

Un thermomètre de pharmacie indique une température de 33°C, le 16 juin 2022 à Paris

Un thermomètre de pharmacie indique une température de 33°C, le 16 juin 2022 à Paris - STRINGER © 2019 AFP

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En raison de la circulation d'un air très chaud sur le pays, favorisée par le passage de la tempête Agnès dans l'océan Atlantique, le mercure devrait de nouveau monter extrêmement haut ce mercredi avec des pointes de 23°C attendues localement.

Il va de nouveau faire chaud en France. Tandis que plusieurs communes de France ont dépassé les 30°C durant la journée de mardi, avec un record enregistré aux Arcs-sur-Gardens dans le département du Var avec 31,5°C, le mercure devrait poursuivre son ascension ce mercredi.

Une hausse des températures favorisée par le passage de la tempête Agnès au large des côtes Atlantique, qui favorise la circulation d'un air très chaud sur le territoire.

8 à 10°C au dessus des normales de saison

Par rapport à la journée de mardi, l'augmentation des températures est déjà visible avec les minimales prévus pour la matinée. À Nancy, où le mercure peinait à dépasser les 5°C aux premières heures de la journée mardi, 8°C sont aujourd'hui attendus.

Une fois encore, l'amplitude thermique dans les villes de l'Est du pays, comprendre la différence entre la température minimale et la maximale, s'anoncent bluffantes. À Nancy de nouveau, avec 26°C attendus dans l'après-midi, une amplitude de 18°C est attendue.

À l'image de ce qui s'est passé hier, c'est bien dans les départements du sud et du sud-ouest que les températures s'annoncent les plus chaudes. Ainsi, 31°C sont attendus à l'ombre à Bordeaux par Météo-France et 32°C à Toulouse, des prévisions de 8 à 10°C au-dessus des normales de saison.

Selon Var-Matin, des températures de nouveau assez élevées sont espérées dans le département avec près de 30°C à Rayol, Saint-Tropez et Fréjus. On enregistrera 27°C à Hyères et 26°C à Saint-Cyr et Toulon", indique-t-on.

Le réchauffement climatique pointé

Logiquement, des températures si élevées à cette hauteur de l'année, à quelques jours seulement du mois d'octobre, posent question. S'il ne fait pas assez chaud pour employer le terme de "vague de chaleur", ce mois de septembre est "exceptionnellement chaud", explique à BFMTV.com François Gourand, météorologue de Météo-France.

"D'une certaine manière, le réchauffement allonge la période estivale. Il n'est donc pas surprenant d'observer ce genre de températures", insiste-t-il.

Pour lui, il n'y a aucun doute sur le fait que les mois de septembre seront à l'avenir frappés par de véritables vagues de chaleur.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV