BFM Marseille
Marseille

Marseille: plusieurs centaines de personnes pour le rassemblement en soutien à Israël

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies ce lundi 9 octobre pour un "rassemblement de solidarité" organisé par le Crif de Marseille pour apporter leur soutien à l'État d'Israël après les attaques du Hamas.

Le rendez-vous a été donné à 18h30 devant la préfecture. Un rassemblement "de solidarité" a été organisé à Marseille ce lundi 9 octobre en soutien à Israël, après les attaques du Hamas. Près de 500 personnes, plutôt âgées, y participent.

Toutes les communautés religieuses ont été invitées à se joindre à cette manifestation organisée par le Crif sur la place Félix-Baret pour dénoncer "les violences innommables contre des civils innocents, dire non à la haine et au terrorisme".

"Je suis là en soutien à ma communauté", explique notamment Michelle, une manifestante, au micro de BFMTV. "Il est indispensable que l'ensemble de la communauté juive soit sensibilisée à ce qu'il s'est passé en Israël."

Les organisateurs ont voulu un recueillement citoyen d'environ une demi-heure. Le silence a régné, sans aucune banderole ni pancarte à l'exception de deux grands drapeaux français et deux grands drapeaux israéliens.

Le Crif n'avait pas prévu de prise de parole, mais une minute de silence et l'illumination de veilleuses étaient au programme.

Certains élus présents

Marseille abrite la deuxième plus grande communauté juive de France avec presque 80.000 personnes, toutes frappées de stupeur depuis samedi. Pour Michelle, dont une tante habite à Sdérot, "l'ensemble de la diaspora a forcément un rattachement à l'État d'Israël".

Beaucoup d'anonymes mais également certains élus étaient présents, comme Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur ou Valérie Boyer, sénatrice des Bouches-du-Rhône. Benoît Payan a également été aperçu.

Après ce rassemblement, le Crif a rendez-vous à la préfecture. Une manifestation pro-palestinienne, prévue mardi, a quant à elle été interdite par la préfecture de police.

Juliette Moreau Alvarez et Manon Mugica et AFP