Marseille: la préfecture veut "accélérer les procédures" pour expulser les squatteurs du parc Kalliste

La préfecture veut également accélérer les opérations de relogement des habitants du bâtiment G, qui doit être démoli dans le cadre d'un programme de rénovation urbaine.

Presque une semaine après les affrontements qui ont poussé plusieurs familles à quitter leur logement du parc Kalliste, dans le 15e arrondissement de Marseille, la préfecture annonce vouloir "accélérer les procédures" concernant ce quartier.

La Ville, la Métropole, la copropriété du parc Kalliste et le bailleur social Marseille Habitat se sont réunis en préfecture ce vendredi. Ils se sont accordés pour agir en priorité sur les logements laissés vacants dans le bâtiment G, et qui se trouvent désormais squattés.

Ce vendredi, la préfecture déclare être prête à mettre en oeuvre "des procédures d'exuplsion exécutoires des squatteurs (...) après s'être assuré que les conditions juridiques, techniques et opérationnelles étaient bien réunies."

Les opérations de relogement pour les habitants du Kalliste devraient également se poursuivre, pas seulement pour les familles qui n'ont pas encore retrouvé leur logement, mais pour toutes les familles vivant dans le bâtiment G. Ce dernier a vocation à être détruit dans le cadre d'un plan de rénovation urbaine.

La sécurité "renforcée" à Kalliste

Samedi dernier, de violents affrontements avaient éclatés entre deux groupes de la communauté nigériane, dont certains membres squattent les appartements vides du parc Kalliste.

Plusieurs familles avaient été évacuées, certaines refusant d'y revenir cette semaine, craignant pour leur sécurité.

Des élus et associations de quartier s'étaient exprimés pour demander des actions rapides et concrètes concernant le Kalliste. La maire adjointe, Samia Ghali, avait notamment demandé une présence policière plus importante dans le quartier.

La préfecture précise également ce vendredi que "la sécurisation renforcée des lieux par les forces de l'ordre depuis ce week-end se poursuit."

Laurène Rocheteau