"L'enfer": l'effondrement de la rue de Tivoli à Marseille à la une de la presse ce lundi

L'effondrement d'un immeuble au 17 rue de Tivoli, à Marseille, est à la une de plusieurs journaux ce lundi 10 avril. "La Provence" décrit un "enfer" dans la cité phocéenne.

"L'enfer." Voilà comment La Provence résume l'effondrement du 17, rue de Tivoli, survenu dans la nuit de samedi à dimanche à Marseille. Le quotidien régional titre en pleine page sur ce nouveau drame dans la cité phocéenne, expliquant que huit personnes étaient toujours portées disparues dimanche soir.

Dans la nuit de dimanche à lundi, les marins-pompiers de la ville ont annoncé avoir découvert deux corps sans vie.

"Sous les décombres", écrit de son côté La Marseillaise qui, à la différence de La Provence, ne consacre que deux pages à l'effondrement des immeubles. La faute à la clôture ce lundi dans la cité phocéenne du congrès du PCF, le journal étant historiquement lié au mouvement communiste.

Dans le Sud-Est, l'émotion est aussi remarquée sur la une de Nice-Matin avec un titre en lettres capitales: "Marseille sous le choc".

"Effroi et interrogation"

Au niveau de la presse nationale, Le Parisien décide lui aussi de mettre en une le drame. "À Marseille, l'insoutenable attente", titre le quotidien francilien, qui souligne que les "chances de retrouver les neuf personnes disparues sont minces."

Toutefois, en ce lundi de Pâques, beaucoup de journaux ont décidé de ne pas mettre en pleine page l'effondrement des deux immeubles marseillais. C'est le choix du Figaro notamment, qui ne consacre que trois lignes au principal évènement du week-end dans la cité phocéenne.

"À Marseille, effroi et interrogation après l'effondrement d'un immeuble", peut-on sobrement lire.

Le titre principal du quotidien national est sur les jeunes prêtres qui "veulent sortir l'Église de la crise" en "provoquant un sursaut." Dans certaines régions, des journaux comme La Voix du Nord ou L'Est éclair décident également de n'accorder qu'une petite case à l'actualité marseillaise, préférant titrer pour les premiers sur le Paris-Roubaix record et pour les seconds sur les récentes performantes de l'Estac de Troyes.

Ariel Guez