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Rhône: l’entreprise LDLC propose un congé parental de 20 semaines à ses employés

Après le passage à la semaine de 4 jours, l’entreprise rhodanienne LDLC innove à nouveau en proposant 20 semaines de congé parental à ses employés, aussi bien les femmes que les hommes.

Après la semaine à quatre jours, le congé post-natal de 20 semaines chez LDLC. L'entreprise informatique basée dans le Rhône innove de nouveau pour ses salariés en proposant un congé parental de 20 semaines, pour les hommes comme pour les femmes.

"Je pense que c'est un stress en moins. Là, le bébé aura quatre mois et demi voire cinq mois", atteste Margaux Malatray, enceinte et responsable marketing LDLC Pro. "Ça laisse plus de temps pour trouver le moyen de garde. C'est un peu moins speed."

Une solution plus juste pour les parents

Avec un petit garçon prévu pour le mois d'octobre et un congé maternité d'une durée de 20 semaines après l'accouchement, Margaux va bénéficier du double de jours prévu par la loi. L'entreprise LDLC fait figure d'exception.

"J'ai eu un bébé il y a quatre ans et c'est vrai que quand j'ai repris, il avait deux mois, je l'allaitais encore et j'avais tout l'attirail au bureau. Je devais tirer soit aux toilettes, soit au bureau. C'était vraiment pas pratique et j'aurais aimé pouvoir reprendre quand il avait six mois ou un petit peu avant", confie Clara Peyre, chargée de communication/ marketing à LDLC.

Ce congé de 20 semaines est valable aussi pour les pères. Contre les 25 jours réglementaires, Julien Ribot, responsable de contenu à LDLC trouve la proposition plus juste.

"Passer du temps au début avec son enfant, c'est juste irrattrapable aussi par la suite donc c'est hyper important", affirme-t-il.

"Cette mesure rééquilibre tout"

"On est deux à faire un enfant, et ce n'est pas qu'à la maman de s'en occuper. C'est au papa et à la maman", enchaîne Margaux Malatray.

Cette nouveauté permet de laisser plus de temps au père et leurs enfants, mais aussi de réduire les contraintes professionnelles qui pèsent sur les femmes, souvent en charge des enfants.

"Aujourd'hui, la femme, par les arrêts qu'elle a, liés à la naissance de l'enfant, oui clairement, elle peut subir un arrêt au cours de sa carrière qui fait qu'on va la remplacer ou on va se poser des questions ou alors on va hésiter à l'embauche, même si officiellement, on ne doit pas le faire. Là, cette mesure rééquilibre tout", affirme Laurent de la Clergerie, président et fondateur du groupe LDLC.

En 2021, en France, moins d'1% des pères ont pris un congé parental à temps plein après la naissance de leur enfant.

Jade Theerlynck avec Nolwenn Autret