Retraites: des tensions en marge de la manifestation à Lyon, une boutique pillée

Un magasin Nespresso situé sur l'avenue Maréchal de Saxe a été pillé par certains manifestants. Une personne a été interpellée par les forces de l'ordre.

La mobilisation lyonnaise marquée par des tensions. Alors que la manifestation contre la réforme des retraites s'est élancée aux alentours de 12h depuis la place Jean Macé, des heurts ont éclaté quelques minutes après sur le parcours.

Pour le moment, une personne a été interpellée par les forces de l'ordre en marge du cortège, d'après les informations de BFMTV.

Un groupe de 600 à 700 personnes à risque

Des manifestants violents ont dégradé du mobilier urbain et certains commerces de l'avenue Jean-Jaurès quelques minutes seulement après le départ de la manifestation. D'après les informations de BFMTV, un groupe d'environ 600 à 700 personnes considérées comme à risque et qui se situe à l'intérieur du cortège, ont dégradé les vitrines de deux agences bancaires. Un panneau publicitaire a également été brûlé par certains manifestants.

"Les forces de l'ordre interviennent immédiatement et systématiquement pour les stopper et les repousser", indique la préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône qui appelle à se désolidariser.

Le cortège a dû être arrêté à trois reprises en raison de la présence de ces manifestants hostiles. La police, qui a essuyé des jets de projectiles, a fait usage de gaz lacrymogène avant que le cortège ne puisse repartir.

La boutique Nespresso pillée

Vers 14h45, quelques personnes ont réussi à casser la porte d'entrée de la boutique Nespresso de l'avenue Maréchal de Sax avant d'y pénétrer.

Sur les images, certains d'entre eux s'y sont introduits avant de jeter des paquets de café vers la foule. Les manifestants ont été dispersés par les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène.

Une agence bancaire, également située sur l'avenue Maréchal de Saxe, a été dégradée, annonce la préfecture du Rhône. D'autres manifestants ont essayé de pénétrer dans des commerces alors même que les employés se trouvaient à l'intérieur.

Martin Regley