BFM Lyon
Lyon

Procédure de dissolution des Remparts à Lyon: le groupuscule d'ultradroite dénonce une "persécution"

Campagne d'affichage du groupuscule d'ultradroite lyonnais "Les Remparts".

Campagne d'affichage du groupuscule d'ultradroite lyonnais "Les Remparts". - BFM Lyon

Après l'annonce de l'ouverture d'une procédure de dissolution à son encontre, le groupuscule identiaire lyonnais Les Remparts a réagi, dénonçant notamment une "décision arbitraire qui viole les libertés fondamentales" et appelant au "soutien".

Ils estiment ne rien avoir à se reprocher. Les dirigeants du groupuscule d'ultradroite lyonnais Les Remparts ont réagi ce jeudi 2 mai à l'ouverture d'une procédure de dissolution lancée à l'encontre de leur organisation par le ministère de l'Intérieur, dénonçant notamment une "décision arbitraire qui viole les libertés fondamentales" et une "persécution des patriotes et des identitaires".

"Ce mercredi 1er mai, 3 policiers nous ont officiellement notifié l’intention du gouvernement d’engager la dissolution de notre groupe les Remparts", indiquent-ils dans un communiqué publié sur Facebook.

"Discours homophobe" et "incitation à la haine"

Deux motifs sont évoqués par le groupuscule comme étant utilisés par le gouvernement pour entamer cette procédure de dissolution. Il leur seraient notamment reprochés de "promouvoir un discours homophobe et anti-LGBT" et une "incitation à la haine". Des accusations qu'ils nient.

"Nous travaillons actuellement avec l’ASLA ("Association de soutien aux lanceurs d'alerte", proche de l'extrême droite, NDLR) pour étudier les possibilités de contester cette décision arbitraire", précise Les Remparts, appelant leurs sympathisants à les "soutenir".

Selon les informations de BFM Lyon, le dossier de dissolution a cherché à répertorier toutes les actions ou campagne de communication des remparts qui revêtaient un caractère xénophobe, islamophobe et homophobe.

La participation de certains membres du groupuscule à des actions violentes à Romans-sur-Isère (Drôme) suite à la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans poignardé lors d'un bal à Crépol, ou encore à l'attaque d'une conférence sur la Palestine dans le Vieux Lyon en novembre, font aussi valeur de preuve dans ce dossier.

Marianne Rey et Glenn Gillet