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Pollution aux particules fines à Lyon: pas "d'amélioration très significative" avant le milieu de semaine

Depuis mercredi, la métropole de Lyon est touchée par un épisode de pollution de l'air aux particules fines. La situation pourrait encore durer plusieurs jours.

Bientôt une semaine que la métropole lyonnaise est touchée par un épisode de pollution de l'air aux particules fines. Ce lundi encore "la qualité de l'air [est] mauvaise sur une grande partie du territoire", indique Atmo Auvergne-Rhône-Alpes et "mardi 14 février, la situation devrait se maintenir".

"Les concentrations de particules en suspension devraient encore être élevées sur de nombreux territoires", précise Atmo Auvergne-Rhône-Alpes sur son site Internet.

Cette situation est liée à l'anticyclone qui s'est installé au-dessus de la France depuis plusieurs jours. "Sous les hautes pressions, les particules fines restent en suspension entraînant la dégradation de la qualité de l'air", explique Loïc Rivières, journaliste météo à BFMTV.

Si quelques nuages devraient arriver dans le ciel lyonnais à partir de mercredi, le temps restera encore bien ensoleillé ce qui ne devrait pas favoriser la dispersion des particules.

"Il n’est pas attendu d’amélioration très significative avant le milieu de la semaine", confirme Atmo.

Des mesures durcies

Face à cette situation, la préfecture du Rhône a durci, ce lundi, les mesures pour limiter l'émission de particules fines dans l'air. Les véhicules avec une vignette Crit'air 3 ne peuvent plus circuler au sein de la Zone à faible émission, en plus des vignettes 4 et 5.

13 opérations de contrôle sont organisées ce lundi par les forces de l'ordre pour s'assurer du bon respect de ces mesures. Le non-respect de ces règles peut entraîner une amende allant jusqu'à 450 euros.

En plus de la circulation automobile, la préfète du Rhône "rappelle que cet épisode de pollution est majoritairement dû au chauffage au bois". Elle demande aux habitants de réduire la température à 19°C ou de se tourner vers des chauffages au gaz ou électrique.

"Ce sont ces émissions qui, combinées à des situations météorologiques peu propices à une bonne dispersion des polluants en hiver, sont à l’origine de pic de pollution par les particules fines", confirme Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.

La préfecture du Rhône rappelle, dans un communiqué adressé à la presse ce lundi, que les cheminées traditionnelles dites à "foyers ouverts" seront interdites dès le 1er avril dans la Métropole de Lyon. Les ménages souhaitant se chauffer au bois devront utiliser un système labellisé "flamme verte" qui est "peu générateur de polluants atmosphériques".

Amaury Tremblay