Législatives: Taha Bouhafs officialise sa candidature à Vénissieux
Taha Bouhafs sera candidat aux législatives à Vénissieux dans le Rhône. Samedi soir, l'ancien journaliste a annoncé dans un communiqué être officiellement candidat sous la bannière de la Nouvelle union populaire écologique et sociale dans la 14e circonscription du Rhône (Vénissieux, Saint-Priest, Feyzin, Saint-Fons, Corbas, Solaize).
"C'est avec beaucoup de fierté que je vous annonce avoir été officiellement investi pour la Nouvelle union populaire pour être candidat aux législatives", a-t-il écrit dans son communiqué.
Le candidat a rappelé avoir "grandi dans un quartier populaire", vécu la précarité, "le racisme et les violences d'Etat". Il assure vouloir se battre "pour des propositions fortes" et reprend des promesses de Jean-Luc Mélenchon lors de la campagne présidentielle, "telles que l'augmentation du Smic à 1400 euros net, le droit à une retraite à 60 ans".
Taha Bouahfs veut aussi "la création d'une allocation de 1063 euros pour chaque jeune de 18 à 25 ans".
Une candidature qui fait polémique
La candidature du militant avait fait polémique avant même cette officialisation. Ce mardi, Michèle Picard, la maire communiste de Vénissieux, avait dit regretter ce choix et avait évoqué un "candidat parachuté surtout connu dans les réseaux sociaux [qui] a été condamné en première instance pour propos racistes envers une jeune policière".
Elle avait aussi annoncé son intention de se présenter aux législatives dans la 14e circonscription du Rhône, malgré l'accord annoncé entre EELV, LFI et le PCF.
Des attaques de l'extrême droite
Dans son communiqué, le candidat assure être la cible depuis plusieurs jours d'attaques à son encontre, "notamment par l'extrême-droite. L'idée qu'une personne comme moi devienne député leur est insupportable, ça serait pour eux un bouleversement majeur", écrit-il.