Balmain triomphe pour son retour sur les podiums de la Fashion Week masculine
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Après avoir dévoilé une collection femme très remarqué lors de la dernière Fashion Week, c'est avec un show masculin automne-hiver 2024-2025 que la griffe Balmain revient sur le devant de la scène ce samedi 20 janvier. Découverte de ce défilé qui marque un nouveau chapitre dans l'histoire de la maison de couture.
Pois, rayures et mix and match
Après avoir délaissé la mode masculine pendant 4 ans, Olivier Rosteing, directeur artistique de Balmain, dévoile son interprétation pour la mode homme automne-hiver 2024-2025. Si l'excellence réside dans les détails, chez Balmain tout est question de perfection: ici, chaque couture, chaque bouton, et chaque broderie témoignent d'une minutie exceptionnelle.
On est sous le charme des pièces aux inspirations années 80, du choix et des duos de couleurs osés, comme le orange et le bleu, le violet et le jaune et bien-sûr le noir et le blanc.
Si les pièces graphiques sont le fort d'Olivier Rousteing, elles se font ici encore plus architecturales. En effet, on admire les vestes à pois, les costumes rayés, ou encore les broderies évocatrices apposées sur les vestes et les chemises, mêlant habilement l'héritage de la maison avec une modernité saisissante.
Des dorures et des moulures en guise de vêtements
Sur ce défilé automne-hiver 2024-2025, on observe aussi de longs manteaux façon toiles de maîtres, des costumes ajustés aux lignes épurées et des pulls à motifs géométriques. Une variété de looks et d'inspirations qui témoigne, encore une fois, du travail et de la persévérance d'Olivier Rousteing. Tout simplement bluffant.
Plus tard, on découvre des pièces qui témoignent d'une recherche autour du corps et des dorures. On admire, par exemple, un impressionnant buste moulé, porté comme une chemise, ou encore un trench doré à la coupe rigide et à l'allure des plus powerful.
Spectaculaire, mais toujours maîtrisé, audacieux et pourtant si juste, Balmain a su à nouveau, nous emmèner dans son univers, là où le beau règne en maître. Et, qui de mieux pour clôturer un tel spectacle que Naomi Campbel, plus sculpturale que jamais, arborant ce que l'on pourrait appeler le "bouquet final"?
Un retour en foce dans la mode masculine pour Balmain qui signe ici un sans-faute et ouvre de nouvelles perspectives à cette maison de couture déjà légendaire.