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Nouvelle-Zélande

Nouvelle-Zélande: la Première ministre Jacinda Ardern officiellement remplacée

Jacinda Ardern le 24 janvier à Ratana, lors de son dernier déplacement public en tant que Première ministre

Jacinda Ardern le 24 janvier à Ratana, lors de son dernier déplacement public en tant que Première ministre - HANDOUT / NEW ZEALAND PRIME MINISTER'S OFFICE / AFP

C'est Chris Hipkins, 44 ans et ancien responsable de la lutte contre la pandémie de Covid-19 qui a été désigné par les députés du Parti travailliste pour remplacer Jacinda Ardern au poste de Premier ministre.

La Première ministre néo-zélandaise démissionnaire Jacinda Ardern a été officiellement remplacée mercredi, avec l'investiture de son successeur Chris Hipkins, 44 ans, lors d'une cérémonie à Wellington.

Jacinda Ardern, 42 ans, a affirmé la semaine dernière n'avoir "plus assez d'énergie" pour continuer à exercer ses fonctions, après cinq années marquées par une éruption volcanique meurtrière, le pire attentat jamais perpétré dans le pays en 2019 à Christchurch et la pandémie de Covid-19.

"C'est le plus grand privilège et la plus grande responsabilité de ma vie", y a déclaré Chris Hipkins, 44 ans, en se disant "motivé" et "enthousiaste" face aux "défis qui se présentent".

"Je pars avec un sentiment de gratitude"

Chris Hipkins a été salué pour son mandat de près de deux ans en tant que ministre en charge de la lutte contre le Covid-19, dans un pays qui a fermé ses frontières pour conjurer la pandémie et ne les a rouvertes qu'en août 2022.

Jacinda Ardern a stupéfié la Nouvelle-Zélande en annonçant son retrait abrupt du pouvoir, moins de trois ans après avoir obtenu un second mandat à l'issue d'une victoire électorale écrasante.

"Je pars avec un sentiment de gratitude après m'être acquittée de ce merveilleux rôle pendant tant d'années", a-t-elle affirmé mardi à la presse à Ratana (nord) lors de son dernier déplacement public en tant que Première ministre.

La popularité de son gouvernement travailliste s'est dégradée ces derniers mois en raison d'une récession menaçante et d'une résurgence de l'opposition conservatrice.

A.G avec AFP