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Nouvelle-Zélande

"Un sentiment de gratitude": la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern tire sa révérence

Jacinda Ardern le 24 janvier à Ratana, lors de son dernier déplacement public en tant que Première ministre

Jacinda Ardern le 24 janvier à Ratana, lors de son dernier déplacement public en tant que Première ministre - HANDOUT / NEW ZEALAND PRIME MINISTER'S OFFICE / AFP

Après cinq années à ce poste, la cheffe du gouvernement va être remplacée dès ce mercredi par Chris Hipkins, chef du Parti travailliste du pays.

Un moment chargé en émotions. Lors de sa dernière prise de parole publique avant de quitter son poste de Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, qui avait annoncé la semaine dernière sa démission, a exprimé sa reconnaissance pour son temps passé à la tête du gouvernement.

"Je pars avec un sentiment de gratitude après m'être acquittée de ce merveilleux rôle pendant tant d'années", a-t-elle déclaré à la presse dans le village maori de Ratana, dans le nord du pays, à la veille de l'investiture de son successeur Chris Hipkins.

"Plus assez d'énergie"

Âgée de 42 ans, Jacinda Ardern a justifié sa décision par le fait qu'elle n'a "plus assez d'énergie" pour continuer à exercer ses fonctions, après cinq années marquées par une éruption volcanique meurtrière, le pire attentat jamais perpétré dans le pays et la pandémie de Covid-19.

Sa démission, survenue moins de trois ans après une victoire électorale écrasante, a déclenché un débat à l'échelle nationale au sujet du dénigrement des femmes dirigeantes, particulièrement sur les réseaux sociaux.

Chris Hipkins a qualifié d'"absolument odieuses" les attaques subies par Jacinda Ardern alors qu'elle était à la tête de l'Etat. Jacinda Ardern a cependant affirmé ce mardi qu'elle "détesterait" que son départ soudain soit perçu comme une critique envers son pays.

La popularité du gouvernement travailliste de la Première ministre démissionnaire s'est dégradée ces derniers mois en raison d'une récession menaçante et d'une résurgence de l'opposition conservatrice.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier avec AFP Journaliste BFMTV