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Vol MH370: "pas de limite dans le temps" pour les recherches

Infographie représentant la zone supposée où le vol MH370 s'est écrasé.

Infographie représentant la zone supposée où le vol MH370 s'est écrasé. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Aucun des déchets retrouvés n'a, pour l'heure, été formellement identifié comme un reste du Boeing 777 disparu. Le Premier ministre australien place l'Australie en première ligne des recherches, estimant que les familles ont le droit de connaître la vérité.

Le monde a le droit de savoir ce qui s'est passé et aucune limite dans le temps n'a été fixée pour les recherches du vol MH370, a promis lundi l'Australie.

Malgré l'ampleur des moyens - sept pays participent aux recherches - aucun débris provenant du Boeing 777 de Malaysia Airlines n'a encore été formellement retrouvé plus de trois semaines après sa disparition avec 239 personnes à bord. Dix avions venus d'Australie, Chine, Japon, Nouvelle-Zélande, Malaisie, Corée du Sud et Etats-Unis survolaient les flots lundi. Dix bateaux étaient également de sortie.

Des objets flottants récupérés ces derniers jours dans les zones ciblées se sont avérés être du matériel de pêche ou de simples déchets. "Rien n'a pour le moment été confirmé comme provenant du vol MH370", a indiqué l'Autorité australienne de sécurité maritime. Les experts soulignent la nécessité de mettre la main sur des débris de l'avion afin de rétrécir la zone que devra parcourir le détecteur de boîtes noires. La zone de recherche a été modifiée en fin de semaine dernière.

L'Australie prend de plus en plus de place dans l'enquête

Le Premier ministre australien, Tony Abbott, a assuré qu'il n'y avait aucune limite dans le temps. "Nous le devons aux familles, à tous ceux qui prennent l'avion, aux gouvernements inquiets qui comptaient des ressortissants dans l'appareil, et au monde en général, sidéré par ce mystère depuis trois semaines maintenant", a-t-il déclaré.

"Je ne fixe pas de limite dans le temps. On peut chercher pendant longtemps encore. L'intensité et la magnitude des opérations, loin de diminuer, augmente", a ajouté le chef du gouvernement.

La Malaisie reste responsable de l'enquête selon les règles internationales en vigueur dans ce genre d'affaires. Mais l'Australie assume des responsabilités croissantes et a nommé ce week-end l'ancien chef de ses armées, Angus Houston, pour coordonner les recherches qui se déroulent au large des côtes du pays.

La Malaisie a officiellement annoncé le 25 mars que l'avion avait "fini dans le sud de l'océan Indien" sans qu'aucun élément matériel n'ait confirmé ce scénario.

A. D. avec AFP